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appeler : ce qui s'appelle ... loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL.  "marque l'insistance" - L, cit. Méry et Barthélemy ; TLF, ø d.
1754 - «Mde ENGUEULE. [...] Car, sans me vanter, j' savons ce qui s'appelle vive avet les vivans, je crais ?» [P. Boudin]Madame Engueule, 13 (A Congo) - P.E.
1761 - «[...] si on te demande de l'eau, le robinet s'est ouvert ; il n'en reste pas ce qui s'appelle une goutte dans la fontaine ; enfin que sçais-je, moi ?» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 12 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
1772 - «MME NIFLON frappant sur l'épaule de Gros de Tours. M. le Coq, heim ? c'est-là ce qui s'appelle un acteur. LE COQ. Comment, diable, un acteur ! c'est le soutien, c'est l'honneur de ma troupe. Si j'en avais encore deux comme lui, je voudrais faire la barbe aux Français.» ThéisLe Tripot comique, 14 (Cailleau) - P.E.
1813 - «BANCROCHE. [...] Je sais ben que je ne suis pas ce qui s'appelle couvert d'argent. ROBERT. En ce cas, joue des fourchettes.» Désaugiers, Brazier et MerleMonsieur Croque-Mitaine, 12 (Barba) - P.E.
1814 - «MEMENTO. Oh ! je ... je vais vous dire ... J'ai dî... dîné sans ce qui s'appelle dîner ...» Désaugiers et BrazierLe Boulevard Saint-Martin, 32 (Barba) - P.E.
1815 - «PINSON. Comment vous n'avez aucune idée ? PANTIN. Aucune... mais ce qui s'appelle aucune... [...] PANTIN. [...] Dites-moi ! mon cher Le Lièvre, il faut que vous me rendiez un service conséquent... mais ce qui s'appelle conséquent. LE LIEVRE. Eh mon Dieu ! j'entends le français, qu'est-ce ?» Désaugiers, Gentil, BrazierJe fais mes farces , 15 et 17 (Barba) - P.E.
appeler : voilà ce qu'on appelle loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1684 - «JASON. Ah jernie ! Voilà ce qu'on appelle des Vers ! (vers l'Italien.) Que dites-vous à celà, vous autres Basteleurs ?» [Fatouville], Arlequin Jason, in GherardiLe Théâtre ital., I, 197 (Braakman) - P.E.
appeler : voilà ce qui s'appelle ... loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - FEW (25/II, 28a), v. 1840 ; R, Acad. ; PR[77], ø d voilà qui - : L, FEW, 1863 ; GLLF, 1875, Lar. ; R, TLF, Lex.[75], DELF, ø d
Add.DDL :
*1713 - «Voilà ce qui s'appelle parler en habile hypocrite !» [Bordelon]Les Tours de maître Gonin, I, 114 (Le Clerc) - P.E.
*1732 - «Oh ! velà des Saints qui s'appélle! / Après eux faut tirer l'échélle [...]» Troisième harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, 29 (Girard) - P.E.
*1763 - «UNUS. Bravo, ma femme. Voilà ce qui s'appelle parler.» La Bonne fille, 55-56 (Valleyre, Cailleau) - P.E.
*1790 - «La Verdure. [...] regardez cette figure et cet estomac, il découvre sa poitrine, voilà neuf blessures que j'ai reçues pour la Nation, et j'en recevrai encore cent, s'il le faut, voilà ce qui s'appelle être de la Nation, sacredié, et non pas de venir nous couler des gueuseries comme vous nous en débitez...» La Guinguette patriotique, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
*1796 - «CATHERINE. [...] D'ailleurs, laissons cela. Vous m'avez rassurée, et tout est dit. CHRYSOSTOME. Voilà ce qui s'appelle parler. A quand la noce ?» Pigault-LebrunL'Esprit follet, 4 (Barba) - P.E.
appeler : voilà ce qui s'appelle ... loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 19, 1713 ; FEW (25/II, 28a), v.1840 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1671 - «Abaissez mon cou & ma teste superbe, afin de faire plier ma volonté déreglée & inflexible sous la rectitude & la sainteté de la vostre. Voila ce qui s'appelle des phrases.» [D. Bouhours]Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 198 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
1692 - «Voilà ce qui s'appelle retourner un coeur comme une oeumelette !» Regnard et Dufresny, Les Chinois, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 208 (Braakman) - P.E.
Arthur (appeler qqn -) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. se faire appeler Arthur : FEW (25, 374b) ; DFNC, 1954, Silvagni ; BEI, mil.20e ; DArg., ø d
1849 - «GOBCHESTER. Oh ! god ! mais ce était un petit enragé. LE GAMIN, regardant Gobchester. Ah ! c't' hure !... GOBCHESTER. Il m'appelle Arthur Dumanoir, Clairville et LabicheExposition des produits de la République, 15 (M. Lévy) - P.E.
Azor (appeler -) loc. verb. arg. ARG. THÉÂTRE "siffler" - TLF, DArg., 1850 ; BEI, mil.19e ; Ls, ø d.
1846 - «Sortez aussi, M. le Vicaire, ou le parterre va appeler Azor L. LabarreLa Comédie paris., mai, 45 (Labitte) - P.E.
bras (appeler qqn à tour de -) loc. verb. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «Vous cognoissez Catin, leur soeur ? A ceste heure on l'appelle Mademoiselle de la Grange à tour de bras [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 215 (Jouaust) - P.E.
1623 - «Elle n'est pas ma parente de si loin, luy dit Marsault en s'en retournant, qu'elle ne m'appelle son Cousin à tour de bras [...]» SorelHist. comique de Francion, 109 (Garnier-Flammarion) - P.E.
Charles (s'appeler -) loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. Charles "voleur" : FEW (2, 393b), DArg., 1800.
1654 - «[...] vous lui direz encore / Que l'homme qui s'en va n'est qu'vn faux Alcidor, / Et qu'il m'a confessé que par galanterie, / Il s'estoit informé de l'estat de ma vie : / Induit par Matamore, il estoit venu voir / Si i'estois vn esprit que l'on pût deceuoir. FRIPESAUCES. Cét emprunteur de noms se doit appeller Charle F. TristanLe Parasite, 121 (Droz, STFM) - P.E.