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antisocial adj. SOCIOPOLIT. - FEW (12, 17a), Mat. I, PR[72], GLLF, TLF, 1784 ; L, DG, Mirabeau.
• anti-social
 
1776 - «Les membres du Clergé qui prêchent l'intolérance, quand ils exhortent les Souverains à gêner la liberté de conscience & à doctrine aussi anti-chrétienne qu'anti-sociale, capable de remplir le monde entier de troubles et de carnages ?»D'Holbach, Ethocratie, ou le Gouvernement fondé sur la morale, 95 (Amsterdam, M.-M. Rey) - J.S.
antisocial n.m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• anti-social
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «[...] pour régir et mener convenablement tous les aristocrates [...] républicains, conservateurs, serfs, sociaux et anti-sociaux de l'Europe, de l'Asie [...]» Timon, La Légomanie, 18 (2e éd., Pagnerre) - M.C.
antisocial n.m. PSYCHOL.  SOCIOL. - TLF, GR[85], cit. Mounier, 1946.
1900 - «[...] aussitôt que le délire l'a saisi [le malade], son caractère a changé. Il ne vit plus que pour lui, il ne s'intéresse qu'à lui. Le Moi occupe dans ses préoccupations une place exorbitante. Il devient un extrasocial, en attendant qu'il devienne peut-être un antisocial. La passion le mène, et la raison suit.» M. Ducasse et A. Vigouroux, Du délire systématisé, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 56 - M.C.