Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ancre n.f. CONSTR. - Gc, PR[67], TLF, 1616, d'apr. La Grange ; Ls, DG, BW5, GLLF, ø d.
• anchre
 
1561 - «[...] combien y trouuerez uous de sortes d'anchres & barreaux de fer pour retenir les murailles ?» DelormeInventions, 56 r° (Paris) - B.G.
ancre de bossoir loc. nom. f. MAR. - PR[67], TLF, ø d.
1892 - «Les écubiers de poupe [...] permettent de prendre un point d'appui a l'arrière, soit sur une petite ancre appelée ancre à jet, soit sur une ancre de bossoir [...]» CroneauConstruction pratique des navires de guerre, II, 210 (Gauthier-Villars) - IGLF
ancre à jet loc. nom. f. MAR. - TLF, cit. Dumont d'Urville, 1844 (autre texte) ; PR[67], ø d.
1842 - «Une ancre à jet est élongée dans le milieu de la baie pour faciliter cette manoeuvre.» Dumont d'UrvilleVoy. au Pôle Sud, IV, 49 (Gide) - IGLF
*1848 - «L'Ancre à jet, nommée ainsi par la facilité, au moins relative, qu'on a à la jeter, sert à différents usages, et surtout à touer le navire [...]» JalGloss. nautiquefigure dans : Bescherelle (s.v. ancre), 1848 ; Lar. GDU (s.v. jet), 1873
*1852 - «Nous passâmes la journée du samedi à la mettre en ordre /la chaloupe/, et à haler un peu plus à terre ses différents agrès, une ancre à jet de trois cent trente livres, et un fort palan destiné à la lancer [...]» J.-R. BellotJourn. d'un voy. aux mers polaires, 15-21 juill., XI, 352 ; cf. 369 (1854) - R.R.
*1859 - «Une ancre à jet fut mouillée, et solidement cette fois, à une assez grande distance de la frégate.» C. DeslysLe Naufrage de "la Méduse", VI, 11 - R.R.
*1892 - «Les écubiers de poupe [...] permettent de prendre un point d'appui a l'arrière, soit sur une petite ancre appelée ancre à jet, soit sur une ancre de bossoir [...]» CroneauConstruction pratique des navires de guerre, II, 210 (Gauthier-Villars) - IGLF
baigner l'ancre loc. verb. MAR.  "jeter l'ancre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1598 - «Cependant nous continuasmes nostre route iusques à trois mille de Limisso, où le Rais fut contrainct de baigner l'ancre, disant à tous ceux de la Germe mettre pied à terre s'ils vouloyent aller à Limisso.» J. de VillamontVoy. , livre 3, ch. 10, 554 ; cf. 625 - R.R.
mouiller l'ancre loc. verb. MAR. - FEW (6/III, 48a), BW5, GLLF (mouiller une ancre), 1611, Cotgr. ; L, 1681 ; PR[73], 17e ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1598 - «[...] peu de vaisseaux y mouillent l'ancre, à raison de la malignité des habitans.» J. de VillamontVoy., livre 3, ch. 2, 478 - R.R.
parer l'ancre loc. verb. MAR. - L, DG, GLLF, ø d. parer, v.tr. : FEW (7, 623b), GLLF, GR[85], 1552, Rab. ; L, Gc, Hu, Rab. ; DG, ø d ; TLF, cit. Acad., 1935.
av. 1529 - «La terre est bort à bort ! / Parez votre ancre et y prenez biture / de ferme espoir, par oeuvre vertueuse, / car tost verrez, par joyeuse adventure, / la terre neufve en tous biens fructueuse.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 40 (Droz-Minard) - P.E.
piolet-ancre n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.