| ![]() ![]() ![]() ![]()
amoraliste n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1790 - «Amoraliste. Qui aime Dieu de toute son âme - Augustin et Thérèse ont aimé de cet amour qui rend l'homme heureux dans ce bas monde. Dans une autre vie, et meilleure que celle-ci, nous serons tous amoralistes. Je le sens, je l'espère.»L.-S. Mercier, Mon Dictionnaire, 64 - J.S.
amoraliste adj. MORALE - Lex.[79], v.1910 ; FEW (6/III, 123a), 1928, Lar. ; TLF, Lar. encycl.
• a-moraliste - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «[...] un merveilleux cours où conflueraient momentanément dans leur primordiale unité, histoire, poésie gnomique, écrits moralistes (et a-moralistes), humorisme, psychologie, droit, épopée [...]» G. Polti, Les Trente-six situations dramatiques, 13 (Mercure de France) - J.S.
amoraliste n.m. PHILOS. - TLF, DHR, 1912, R. Rolland ; GLLF, déb.20e et cit. R. Rolland ; FEW (6/III, 123 a), v.1944.
1908 - «Pas de commandement ! Vis ta vie ! Vis ton instinct ! Laisse ton organisme s'épanouir et évoluer selon la loi intime de ses éléments constitutifs. Sois toi-même !... Tel est le langage de Yang-tchou. Il le tient sans emportement, sans grands cris, avec cette déconcertante placidité qui fait le fond du caractère chinois. Plus que les affirmations, en elles-mêmes, de ce prince des "amoralistes", la paisible assurance avec laquelle il écarte les principes les plus enracinés, jette bas les devoirs les plus indiscutés, a troublé ses traducteurs chrétiens.» A. David-Néel, Voy. et aventures de l'esprit, in Question de, n° 60, 34 (Albin Michel, 1985) - M.C.
|