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allegro n.m. d'apr. ital. MUS. "morceau composé dans un mouvement vif" - Mat., 1750, Prévost ; FEW (24, 288b), DHR, 1762, Acad. ; TLF, cit. M. Brenet, 1926 ; GLLF, ø d.
1748 - «Il n'est pas que vous n'ayez entendu parler, ou peut-être même que vous n'ayez vu un certain clavecin où il avait diapasoné les couleurs selon l'échelle des sons, et sur lequel il prétendait exécuter pour les yeux une sonate, un allegro, un presto, un adagio, un cantabile, aussi agréables que ces pièces bien faites le sont pour les oreilles.» Diderot, Les Bijoux indiscrets, 62 - FXT
*1779 - «En même temps, il se met dans l'attitude d'un joueur de violon ; il fredonne de la voix un allegro de Locatteli ; son bras droit imite le mouvement de l'archet [...].» Diderot, Le Neveu de Rameau, 26 (éd. J. Fabre, Genève, Droz ; Lille, Giard, 1950) - R.R.
allegro adv. MESURE "par ext. : vivement, gaiement" - TLF (n.m. "mouvement vif et gai"), cit. Delécluze, 1827.
1783 - «J'alais allegro, léger comme le vent, en-fesant ces réflexions.» Restif de La Bretonne, La Dernière avanture d'un homme de quarantecinq-ans, part. 2, 492 (Genève et Paris, Regnault) - R.R.
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