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aliment d'épargne loc. nom. m. MÉD. - GLLF, 20e ; absent TLF.
1873 - «Il faut, aujourd'hui, tenir compte, dans l'histoire de la nutrition, de l'action de certaines substances, telles que l'alcool, le thé, le café, etc., et que l'on désigne généralement sous le nom d'aliments d'épargne ou antidéperditeurs.»E. Beaugrand, in A. Becquerel, Traité élémentaire d'hygiène, 567, note 1 (5e éd.) - C.H.
1879 - «[...] ces substances favorisent la transformation de la chaleur en force, et permettent d'utiliser davantage les véritables substances alimentaires ingérées avant elles : de là le nom d'aliments d'épargne, de dynamophores, d'antidéperditeurs.»M. Duval, Cours de physiologie, 329 (4e éd.) - C.H.
conscience (se mettre (du vin, un aliment) sur la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "l'avaler" - L (cit.), Gc, FEW (2, 1059b), DEL, Marot (prendre sur sa -) ; BEI, 1640, Oudin ; TLF, ø d.
v. 1610 - «Primo, au vin la verité, comme nous disons nous autres latins. Secundo, il est de serment. Tertio, on leve la main en le prenant. Quarto, et pour le mieux on le prend et met sur sa conscience.» Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, 241 (CMMC) - P.E.
mère-aliment n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Refusant le sevrage psychique et ultérieurement toutes les privations affectives extérieures qui le rappellent, l'individu ne renonce à la mère-aliment qu'à la condition de trouver une compensation dans la jouissance imaginative intérieure [...]» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
nom (dire son - à [un aliment, une boisson]) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. US. ALIM. "pour signifier qu'on boit ou qu'on mange qqch. avec plaisir" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Maintenant, nous allons dire notre nom à cette bouteille de vin [...].» J.-A. Péray, Le Chapelier pirate, 165 (Seghers) - P.R.
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