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alarmiste n.m. POLIT. - BW5, GLLF, ND3, PR[73], 1792 ; TLF, 1793, Bull. des amis de la vérité ; DG, 1798 ; FEW (1, 140a), L, Révolution.
v. 1790 - «alarmiste : celui qui répand l'alarme. Ce mot fut créé pour désigner et frapper de terreur, à une certaine époque, tous ceux dont la prudence et le patriotisme éclairé s'élevant contre d'extravagantes mesures, osaient en prédire de funestes effets, qui seraient suivis d'une réaction plus funeste encore [...]» Mercier, Mon Dictionnaire - LTP
alarmiste adj. CARACT.  "sens gén." - TLF, cit. G. Sand, 1855 ; GLLF, cit. Farrère ; R, PR[77], ø d.
1832 - «Tout est fort tranquille ici, il n'y a rien de vrai dans tous vos bruits alarmistes.» Berlioz, Corresp. gén., let. numéro 259, à sa soeur Adèle, 14 janv., I, 525 (Ed. P. Citron, Flammarion, 1972) - RL.W.
1842 - «Médecin alarmiste.» Complément Acad. , (s.v. alarmiste, n.m.)