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douce (aller à la -) loc. verb. non conv. SANTÉ "aller ni bien ni mal" - FEW (3, 174b), 1835, Platt ; DDL 19, 1835, H. Monnier ; BEI, mil. 19e ; TLF, GR[85], ø d.
1829 - «Bonjour, mes enfants, soyez les bienvenus, ça va comme vous voyez, à la douce ; que peut-on vous servir ?» Vidocq, Mém., 3, 396 (Tenon) - P.R.
douce (la mener -) loc. verb. non conv. CARACT. "mener une vie agréable" - absent TLF.
Add.DDL :
*1853 - « - Ah ! garçon, fait Cabochard, ils sont bien gais mes voisins. Ah oui, Monsieur, M. Crapouillot la mène douce.» E. Martin, Collégiens, étudiants et mercadets pour rire, 61 (Giraud) - P.E.
douce (la mener -) loc. verb. non conv. CARACT. "mener une vie agréable" - DDL 19, 1853, Martin [repris in GR] ; TLF, cit. Dumanoir, 1881.
1841 - «M. PREPARE. Je vas vous dire, je suis allé à la campagne. M. BELHAMY. C'est donc ça. Vous la menez douce, monsieur Préparé ; vous vous moquez de ça, toujours par voie et par chemin ! Ah ! parbleu ! vous n'êtes pas à plaindre.» H. Monnier, Scènes de la ville et de la campagne, II, 8 (Dumont) - P.E.
douce (à la -) loc. adv. non conv. ACTION VALEUR - FEW (3, 174b), 1835, Platt et 1849, Besch. ; L, ø d ; TLF, cit. Daudet, 1917.
1805 - «JAVOTTE. I n'est donc pas l' maître chez lui ? BENJAMIN. Après les prunes, c'est un mari à la douce qu'i gnia pas son pareil semblable à lui dans tout l' faubourg St.-Martin [...]» Servière et Duval, Jeanneton colère, 4 (Masson) - P.E.
1835 - «MADAME BERGERET. [...] comment qu' çà va, vous, à c' matin ? LA VOISINE. Mais merci, à la douce ; j'ai toujours mes tiraillemens d'estomac, je veux bien présumer que c' nest pas l' Ver solitaire, puisque rien ne s'est présenté jusqu'à présent [...]» H. Monnier, Scènes populaires, II, 168 (Dumont) - P.E.
flûte douce loc. nom. f. INSTR. MUS. - DG, TLF, ø d.
1636 - «L'usage des flustes d'Angleterre que l'on appelle douces et à neuf trous [...]» Mersenne, Harmonie universelle, VIII, 237 (Paris) - Wright-M.R.
1636 - «L'on peut sonner un air ou une chanson sur la fluste douce.» Mersenne, Harmonie universelle, 239 - Wright-M.R.
1690 - «Les flûtes d'Angleterre qu'on appelle autrement flûtes douces, ont un grand et un petit jeu.» Furetière, Dict.repris dans Dict. univ. de Trévoux, 1704.
flûte douce (jouer de la -) loc. verb. arg. ÉROT. "faire l'amour" - FEW (5, 39b), 1752, Dict. comique ; absent TLF.
1718 - «[...] faire le déduit, jouïr des embrassemens d'une femme [...].» Le Roux, Dict. comique - K.G.
mort douce loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le Général BRUCE et M. ODELL inclinent à croire que c'est le retour qui fut fatal aux deux entreprenants et courageux alpinistes. L'un pense que ce fut une chute ou l'impossibilité de retrouver le camp 6 dans la nuit, l'arrêt fatal, le sommeil et la mort douce par le froid. L'autre pense que, sur ces dalles brisées et imbriquées dans le sens de la pente, couvertes de neige en plus, la mise à la corde était nécessaire et que, dans l'état d'épuisement où étaient nos héros, l'un ne put pas retenir l'autre.» La Montagne, numéro 178, janv., 27 - C.T.
muqueux aigre loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le moût qui forme un vin pauvre en esprit, n'est pas toujours vicié par l'excès de ce véhicule qui tient le corps muqueux en dissolution [...] ce n'est pas que le mêlange des différents muqueux, fades, aigres, austeres ou doux, & ceux-ci au tartre du vin, à l'extrait, à l'air, à la partie colorante, ne puissent former des vins très-agréables, quoiqu'ils ne soient pas abondants en esprits.» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 29-30 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
neige douce loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Les neiges molles ne sont plus cohérentes. Leur poids seul les fixe. Ce sont des neiges grenues saturées. Les neiges douces sont sur le point de passer en neiges glaciaires par un refroidissement subit, ou de tomber dans la dissolution aqueuse.» F. F. Roget, La Neige et les avalanches, 331 - A.D.
1925 - «Tant que la neige fut dure, nous tirâmes nos skis derrière nous. Mais, arrivés au pont jeté sur la Reuse, la neige se fit 'douce', comme disent les Valaisans, et il fallut chausser nos planches [...]» M. Kurz, Alpinisme hivernal, 207 (Payot) - A.D.
1946 - «C'est pourquoi certaines régions [...] se trouvent skiables au printemps sous réserve, pour le skieur, de savoir choisir son heure de descente ; la montée s'effectuant toujours sur neige douce.» R. Mathéron, Les Compagnons de la neige, 99 (Susse) - M.J.
podreuse douce loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «L'après-midi nous trouvions sous bois une poudreuse extraordinairement douce, formée par le givre tombé des arbres.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 17, 3 - M.J.
taille-douce n.f. GRAV. - TLF, 1561, in Wolf ; L (en -), GR[85] (de -), ø d.
*1845 - «Métallographie, ou manière de transporter des épreuves de la taille-douce, ou de l'autographie, sur des plaques de fer-blanc, et de les imprimer sur des presses en taille-douce.» Le Technologiste, t.6, mars, 263, titre - P.P.
*1904 - «TAILLE-DOUCE n.f. Procédé de gravure qui fait usage plus spécialement du burin que de l'eau forte.» Nouv. Lar. illustré - TGLPF
techno-douce n.f. abrév. de technologie doucenon conv. ENVIRONN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1973 - «[...] agro-bio et techno-douce [...]» Actuel, févr., in Dict. permanent du fr. en liberté, vol. 1, t. 4, fasc. 28-29, 66 (1981) - K.G.
tourner à l'aigre loc. verb. OENOL. - FEW (24, 94a), 1835, Acad. ; GR[85], TLF, ø d.
1770 - «[...] l'air surabondant se dégage, alors le Vin pousse ou tourne à l'aigre.» E. Béguillet, Oenologie, 265 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Il est des vins qui s'améliorent en vieillissant [...] Les vins liquoreux sont dans ce cas-là, ainsi que tous les vins très-spiritueux ; mais les vins délicats tournent à l'aigre ou au gras avec une telle facilité [...] Les vins ne tournent jamais à l'aigre tant que la fermentation vineuse n'est pas terminée, ou, en d'autres termes, tant que le principe sucré n'est pas pleinement décomposé.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin , t.2, 149 et 153 (Chez Delalain) - M.C.
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