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muqueux aigre loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le moût qui forme un vin pauvre en esprit, n'est pas toujours vicié par l'excès de ce véhicule qui tient le corps muqueux en dissolution [...] ce n'est pas que le mêlange des différents muqueux, fades, aigres, austeres ou doux, & ceux-ci au tartre du vin, à l'extrait, à l'air, à la partie colorante, ne puissent former des vins très-agréables, quoiqu'ils ne soient pas abondants en esprits.» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 29-30 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
tourner à l'aigre loc. verb. OENOL. - FEW (24, 94a), 1835, Acad. ; GR[85], TLF, ø d.
1770 - «[...] l'air surabondant se dégage, alors le Vin pousse ou tourne à l'aigre.» E. Béguillet, Oenologie, 265 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Il est des vins qui s'améliorent en vieillissant [...] Les vins liquoreux sont dans ce cas-là, ainsi que tous les vins très-spiritueux ; mais les vins délicats tournent à l'aigre ou au gras avec une telle facilité [...] Les vins ne tournent jamais à l'aigre tant que la fermentation vineuse n'est pas terminée, ou, en d'autres termes, tant que le principe sucré n'est pas pleinement décomposé.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin , t.2, 149 et 153 (Chez Delalain) - M.C.
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