Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
affectif adj. LING. "(mot/terme) émotif" - TLF, cit. Marouzeau, 1933 ; GR[85], ø d.
1927 - «Le plan lexicologique dispose des séries de termes affectifs associés à des termes identificateurs ; ainsi l'idée de mourir [...] (terme d'identification) dispose pour son expression de la série synonymique affective suivante [...] [décéder] [...] [rendre l'âme] [...]» S. KarcevskiSystème du verbe russe, 29 (Prague, Impr. Legiografie) - J.S.
choc affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Porot [1952].
1923 - «Survient un choc affectif qui donne l'occasion à notre sujet déjà hypersensibilisé dans sa physiologie intime, d'interpréter faussement les modifications de sa cénesthésie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, in Annales médico-psychol., II, 228 - M.C.
dynamo-affectif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Inconscient dynamo-affectif A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 241 - M.C.
déplacement affectif loc. nom. m. PSYCHANAL.  "transfert" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Dans une certaine catégorie de névroses, hystérie, névrose d'angoisse, névrose obsessionnelle, la guérison s'opère grâce à un déplacement affectif, à un transfert de la libido dirigée vers le médecin. Ces névroses de transfert sont, de ce fait, les plus aisément curables. La dernière tâche est de dissoudre ce transfert pour rétablir enfin l'unité psychique, l'harmonie de la libido et du moi A. Brousseau, c.r. : Freud, in Annales médico-psychol., I, 175 - M.C.
idéo-affectif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Les troubles d'adaptation ont leur origine dans une véritable perturbation des associations idéo-affectives G. Dromard, Essai de classification des troubles de la mimique chez les aliénés, in Journ. de psychol., 3e année, 11 - M.C.
1906 - «Il s'agirait donc, d'après la conception de bien des auteurs (et en particulier de Dromard) de pseudo-stéréotypie, puisque la manifestation motrice correspond à un contenu ideo-affectif actuel.» Piéron, c.r., in R. de psychiatrie, 10e année, 131 - M.C.
1907 - «Jung a remarqué que, si l'on soumet un hystérique à l'expérience classique des associations d'idées [...] on constate que certains mots ne déclenchent aucune association, ou n'en déclenchent une qu'après un temps très long [...] Mais si l'on scrute sa conscience en prenant ces mots pour point de départ de la psycho-analyse, on constate qu'ils se rattachent tous, plus ou moins directement, au complexus idéo-affectif subconscient qui est à la base et qui paraît être la condition des manifestations hystériques (Cf. JUNG. Diagnostiche Associationsstudien, Leipzig, 1907).» E. Claparède, Quelques mots sur la définition de l'hystérie, in Arch. de psychol., t.7, 185 - M.C.
1924 - «[l'état passionnel] polarise le travail imaginatif du malade et détermine un complexe idéo-affectif que nous retrouverons dès l'enfance.» M. Mignard et M. Montassut, Un délire de compensation, in L'Encéphale, déc., 631 - M.C.
1927 - «Quels sont les mécanismes de cette sorte d'attraction qui existe entre le Processus Fondamental d'une part, d'autre part les blocs idéo-affectifs latents ou périmés ?» G. de Clérambault, Du rôle de l'affectivité dans les psychoses hallucinatoires chroniques, Soc. médico-psychol., 25 avr., in Annales médico-psychol., I, 515 - M.C.
1927 - «Ces attitudes [schizophréniques] peuvent être séparées provisoirement en deux groupes ; les attitudes idéo-affectives et les attitudes purement intellectuelles.» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 243 (Payot) - M.C.
mécanisme affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - GLLF, Lex.[79], cit. Audiberti ; absent TLF.
1926 - «Démence affective, atteinte par quelques sujets seulement, et caractérisée par l'effritement des mécanismes affectifs extériorisables consécutifs à la défectueuse utilisation de l'instinct.» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
organo-affectif adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Ainsi donc le corps chimique, dans l'intoxication cérébrale, donne naissance, après de multiples chaînons de modifications humorales, à un trouble qu'on peut appeler organo-affectif. Celui-ci, primitivement enfoui dans l'inconscient, donne lieu à une production de faits psychiques assez comparables à des émotions normales (anxiété, peur, etc.). Ce trouble organo-affectif fait surgir dans l'esprit du sujet un système incohérent de représentations fortement émotionnelles, en vertu d'un processus particulier, le symbolisme, dont la psychologie pathologique s'est bien peu occupée jusqu'à présent.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 231 - M.C.
psycho-affectif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1970].
1914 - «En plus de la mort de son père [de la malade], qu'on peut considérer comme une cause adjuvante et épisodique dans l'étiologie de sa maladie, et comme la cause déterminante de son mutisme, on peut relever d'emblée et opposer l'un à l'autre deux traumatismes psycho-affectifs principaux.» Dr Ch. Odier, A propos d'un cas de contracture hystérique, in Arch. de psychol., t.14, 166 - M.C.
1921 - «C'est pourquoi l'on doit admettre l'existence, derrière ce symbolisme psychique ou psycho-affectif dont l'analyse aboutit à des craintes ou à des désirs insatisfaits, d'une sorte de symbolisme psycho-organique plus important encore.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 238 - M.C.
1927 - «Cette affection [l'hystérie] étant à juste titre rangée parmi les états psychiques ou psycho-affectifs ne peut s'expliquer que par un désordre fonctionnel de l'écorce [...]» P. Guiraud, in Annales médico-psychol., II, 190 - M.C.
report affectif loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF, cit. Hesnard, 1913 (même texte).
1913 - «Le moment capital de la cure psychoanalytique est le report affectif (Ubertragung) ou transfert du sentiment insatisfait du malade sur la personne du médecin. (Le malade devient affectueux pour son médecin, rêve à lui, se montre jaloux des autres malades, ou au contraire, éprouve une certaine antipathie pour lui.)» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
sevrage (affectif) n.m. PSYCHANAL. - TLF, cit. Mucch., 1969. sevrage : par ext. : GLLF, av. 1951, Gide ; Lex.[79], cit. S. de Beauvoir.
1926 - «Quand, au cours d'un de ces conflits, l'enfant arrive à ne pas accepter le sevrage affectif, à ne pas supporter de faire le sacrifice de sa mère, il cherche à compenser ce sacrifice intolérable par l'imagination et se substitue pour ainsi dire lui-même à sa mère pour pouvoir se passer d'elle dans la réalité [...] L'évolution affective de l'enfant, qui ne peut être obtenue que grâce au sevrage avec ses facteurs émotionnels, en est compromise, car chaque sevrage, chaque sacrifice ultérieurs risquent d'être compensés par ce mécanisme d'une façon autistique [...]» R. Laforgue, Schizophrénie et schizonoïa, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 11 ; cf. 13 (1927) - M.C.
1926 - «[la thèse de Laforgue et Pichon] semble précisément ne pas tenir un compte suffisant des processus si importants d'identification qui peuvent s'opérer aux stades préoedipiens ou oedipiens, donc à des stades postérieurs à celui du sevrage Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 58 (1927) - M.C.
sexuo-affectif adj. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] même si tu te mettais à leur débiter tes troubles sexuo-affectifs les plus mornacles... ça leur ferait que la conversation d'une blouse-blancheuse un peu à part... d'un comic-flic... d'un zoulou-flic... quand même quelqu'un pas comme eux qui se cite en exemple [...]» V. ThérameHosto-blues, 265 (Ed. des Femmes) - K.G.
transfert affectif loc. nom. m. d'apr. all.  UbertragungPSYCHANAL. - DDL 21, 1914, Régis et Hesnard [repris in TLF] ; GLLF, cit. Delay.
1911 - «Ce qui importe le plus, c'est le transfert affectif (Ubertragung ; transferences - p. 230), c'est-à-dire la reproduction d'émotions et de faits d'imagination au profit de l'hypnotiseur [...]» G.-L. Duprat, c.r. : E. Jones, in Journ. de psychol., 8e année, 480 - M.C.
1913 - «Au sujet de la psycho-thérapie analytique enfin, Freud a guéri de nombreux malades. Mais les a-t-il guéris par transfert affectif et découverte des complexes et non par suite de ces actions sentimentales dont nous ignorons complètement l'action ?» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
transport affectif loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF, ø d.
1922 - «La psychoanalyse a rétabli la liaison logique entre les symptômes et leur cause. Mais cet enchaînement logique échappe à peu près constamment au malade lui-même, en raison du transport affectif qui projette sur d'autres personnes ou d'autres objets le sentiment pénible primitif.» L. Parant, c.r. : G.-R. Lafora, in Annales médico-psychol., II, 458 - M.C.
érotico-affectif adj. AFFECT.  ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «C'est probablement en partie grâce à son utilisation de l'érotisme comme tonique de l'activité vitale que l'Occident a pu se soumettre tant de forces de la nature et par là conquérir l'actuelle domination du globe. Mais il ne faut pas oublier que notre race a conservé longtemps des cadres moraux suffisamment rationnels à des impulsions érotico-affectives, sublimées de temps à autre en ingénieux mysticismes théoriques.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 111 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
état affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, cit. Foulq.-St-Jean, 1962 ; GR[85] (au pl.), ø d.
1921 - «Comme l'a montré Ribot, le caractère fondamental du symbolisme mystique est l'intensité de l'état affectif faisant découvrir une idée cachée dans tout phénomène.» Dr P. Guiraud, in Annales médico-psychol., I, 407-8 - M.C.