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acte n.m. ÉROT. "acte sexuel" - GR[85], cit. Mauriac, 1952-57 ; absent TLF.
1805 - «[...] toutes les fois que des désirs amoureux ou l'acte même gonflent de sang les parties génitales.» Cuvier, Anatomie comparée, 124 (Baudoin) - G.M.-D.
1867 - «L'acte fut silencieux et brutal.» Zola, Thérèse Raquin, in Zola, Oeuvres complètes, t.34, 149 (Bernouard, 1928) - G.M.-D.
1893 - «C'était, pour elle, la conséquence naturelle et indispensable de l'acte. Au bout de chacun de ses baisers se trouvait la pensée de l'enfant.» Zola, Le Docteur Pascal, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.5, 1086 (Fasquelle-Gallimard, 1967) - G.M.-D.
acte accidentel loc. nom. m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Il y a beaucoup d'autres phénomènes qui se rapprochent des actes manqués, mais auxquels ce nom ne convient pas. Nous les appelons actes accidentels ou symptomatiques. Ils ont également tous les caractères d'un acte non motivé, insignifiant, dépourvu d'importance, et surtout superflu. Mais ce qui les distingue des actes manqués proprement dits, c'est l'absence d'une intention hostile et perturbatrice venant contrarier une intention primitive.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Introd. à la psychanalyse, 72 (Payot, 1947) - M.C.
acte constitutionnel loc. nom. m. DR. - TLF, 1792, Robespierre ; L, ø d.
Add.DDL
*1792 - «Nous ne rappellerons même rien de ce qui s'est passé lors de la révision de l'acte constitutionnel [...]» Le Républicain, 10 août, in Frey, 39 - LTP
*1795 - «Acte constitutionnel des Français : Se dit de l'Acte par excellence, qui, par le 1er article convertit le Régime Royal Constitutionnel en République une et indivisible.» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
acte constitutionnel loc. nom. m. DR. - DDL 11, TLF (cit.), 1792, Robespierre ; L, ø d.
1791 - «Je ne peu rien dire sur l'acte constitutionnel ; c'est le papier à la main et dans une conversation que je pourrois m'éclairer sur quelques points et en discuter quelques autres [...]» Marie-Antoinette, let., 7 août, in Marie-Antoinette et Barnave, Corresp. secrète, 71 (A. Colin) - P.E.
1791 - «Je vous prie, monsieur le Moniteur, de publier quelques réflexions qui me sont venues en lisant l'acte constitutionnel qui renferme notre destinée future.» A. Chénier, in Le Moniteur, 9 août, in A. Chénier, Oeuvres en prose, 86-87 (Fasquelle) - P.E.
acte de parole loc. nom. m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «Tout ce qui appartient au langage, c'est-à-dire aussi bien acte de parole que langue, a d'après Ferdinand de Saussure deux faces : le signifiant et le signifié [...]» J. Cantineau, trad. : Troubetzkoy, Principes de phonologie, 2 (Klincksieck) - J.S.
acte du lit et des draps loc. nom. m. ÉROT. "acte sexuel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1839 - «Cet acte du lit et des draps [...] on devrait le regarder comme aussi indifférent que le soulagement des entrailles et des reins.» Vigny, Le Journ. d'un poète, 1102 (Gallimard, 1948) - G.M.-D.
acte manqué loc. nom. m. PSYCHANAL. - TLF, cit. Nizan, 1938 ; GR[85], cit. Lagache ; Lex.[79], ø d.
1921 - «Ce sont les phénomènes que nous désignerons par le nom générique d'actes manqués et qui se produisent lorsqu'une personne prononce ou écrit, en s'en apercevant ou non, un mot autre que celui qu'elle veut dire ou tracer (lapsus) ; lorsqu'on lit, dans un texte imprimé ou manuscrit, un mot autre que celui qui est réellement imprimé ou écrit (fausse lecture), ou lorsqu'on entend autre chose que ce qu'on vous dit, sans que cette fausse audition tienne à un trouble organique de l'organe auditif. Une autre série de phénomènes du même genre a pour base l'oubli". [...]Il y a beaucoup d'autres phénomènes qui se rapprochent des actes manqués, mais auxquels ce nom ne convient pas. Nous les appelons actes accidentels ou symptomatiques. Ils ont également tous les caractères d'un acte non motivé, insignifiant, dépourvu d'importance, et surtout superflu. Mais ce qui les distingue des actes manqués proprement dits, c'est l'absence d'une intention hostile et perturbatrice venant contrarier une intention primitive.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Introd. à la psychanalyse, 35 et 72 (Payot, 1947) - M.C.
1923 - In titre : A. Delmas, Critique de la théorie des actes manqués de Freud, Soc. de psychiatrie, 15 févr., in Journ. de psychol., 20e année, 579 - M.C.
1923 - «Freud commence par démontrer l'influence de l'inconscient sur le conscient en analysant ce que son traducteur appelle les actes manqués (en allemand Fehlleistungen ; il vaudrait mieux traduire : les absences) [...]» Lar. mensuel, numéro 194, avr., 94, col. 1 - M.C.
acte physique loc. nom. m. ÉROT. "acte sexuel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «La chasse à la femme, l'acte physique [...] rien pour lui.» Goncourt, Journ., t.1, 564 (Flammarion, 1959) - G.M.-D.
acte-symbole n.m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Or nous retrouvons, dans les souvenirs d'enfance de Mme Lefebvre, un acte-symbole de valeur certes égale. Elle me rapporta en effet à deux reprises et en riant de plaisir à ce souvenir, que son jeu principal, dans l'enfance, était d'enterrer les poulets - c'est-à-dire les poussins crevés.» M. Bonaparte, Le cas de Madame Lefèbvre, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 163 - M.C.
acte-symptôme n.m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Comme l'acte se répète, je pense qu'il s'agit d'un acte-symptôme, c'est-à-dire d'une manifestation involontaire d'un complexe psychique [...]» A. Maeder, Contribution à la psychopathologie de la vie quotidienne, in Arch. de psychol., t.6, 151 - M.C.
acte-symptôme n.m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• acte symptomatique - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Il y a beaucoup d'autres phénomènes qui se rapprochent des actes manqués, mais auxquels ce nom ne convient pas. Nous les appelons actes accidentels ou symptomatiques. Ils ont également tous les caractères d'un acte non motivé, insignifiant, dépourvu d'importance, et surtout superflu. Mais ce qui les distingue des actes manqués proprement dits, c'est l'absence d'une intention hostile et perturbatrice venant contrarier une intention primitive.» S. Jankélévitch, trad. : Freud, Introd. à la psychanalyse, 72 (Payot, 1947) - M.C.
fortune (faire contre (mauvaise) - bon coeur) loc. verb. CARACT. - FEW (2, 1175a), GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Baron ; TLF, cit. Sand, 1855 ; R, cit. Madelin ; DG, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1643 - «Mais n'importe (cher amy) faictes contre fortune bon coeur et ne gemissez pas dans la crainte [...]» A. Gantez, L'Entretien des musiciens, 42 (Claudin) - P.E.
herbe (marcher sur une mauvaise -) loc. verb. non conv. CARACT. "être de mauvaise humeur" - FEW (4, 405a), 1694, Acad. ; TLF, cit. dict. 19e.
• ne pas marcher sur une bonne herbe - ø t. lex. réf. ; absent TLFsur quelle herbe as-tu marché ? : FEW, 1690, Fur. ; sur quelle herbe avez-vous donc marché ? : TLF, cit. Reybaud, 1842
1829 - «L'AUVERGNATE [...] - Fouchetré, elle n'a pas marché chur una bonne herbe, à che matin... Vous vous jêtes lévé lé cul dévant, la bonne dame.» Vidocq, Mém., 4, 222 (Tenon) - P.R.
macro-acte n.m. PSYCHOPÉDAG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «La constante dans ce tableau est ce que nous avons appelé dans une optique didactique un 'macro-acte'.» J. Courtillon-Leclerc et E. Papo, Le Niveau-seuil établi pour le français peut-il renouveler la conception des cours (audio-visuels) pour débutants ?, 65 (E.N.S.-CREDIF) - Y.G.
mauvaise graisse loc. nom. f. MÉD. "embonpoint qui résulte d'une cause morbide" - FEW (6/I, 100a), 1866 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1858 - «En général le teint propre des scrofuleux est un teint pâle, anémique, et cette décoloration tégumentaire, cette pâleur des traits, jointe à une sorte de tuméfaction, de bouffissure, de mauvaise graisse (passez-moi cette expression) se conserve en se prononcant chaque jour davantage jusque dans la cachexie scrofuleuse la plus avancée.»E. Bazin, Leçons théoriques et cliniques sur la scrofule, 41 - C.H.
neige (mauvaise -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Notons encore que sur une mauvaise neige et sur une pente très forte, on pourra enrayer le dérapage en se servant d'un des bâtons [...] Les mauvaises neiges sont surtout celles qui collent aux skis, puis celles dans lesquelles les skis s'empêtrent et enfin celles sur lesquelles ils dérapent.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur , 36 et 61 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
pousse-à-l'acte n.m. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] le père de Killy [...] pousse Manivelle au viol ! L'introduisant dans la chambre de Killy, alors qu'elle dort, et refermant la porte sur eux ! Si c'est pas du pousse-à-l'acte, alors c'est quoi ?» V. Thérame, Bastienne, 85 (Flammarion) - K.G.
relation (mauvaise -) loc. nom. f. MUS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. relation(s) : TLF (au pl.), 1634, Mersenne ; DDL 22, GR[85], 1753, Lacombe ; FEW (10, 228b), 1765, Encycl. ; L, DG, Lex.[79], ø ; fausse relation : TLF (au pl.), 1634, Mersenne ; FEW, 1765, Encycl. ; L, ø d
1643 - «Ensuitte vient les mauvaises Relations qui sont, la fausse Quinte, la Quinte superflue, le Triton, la fausse Quarte, le Semidiapazon, et le Diapazon superflu. Zarlin compare les mauvaises Relations aux Poizons, qui ont des merveilleux effets pour la santé, quand ils sont meslez avec les medicaments, et de mesme les Dissonances estant bien meslées avec les Consonances les rendent plus agréables.» Gantez, L'Entretien des musiciens, 112 (Claudin) - P.E.
rencontre (mauvaise -) loc. nom. f. ÉVÉN. "rencontre d'une personne mal intentionnée" - GLLF, 1690, Fur. ; TLF, cit. Verne, 1874 ; GR[85], cit. Rolland.
1549 - «En somme, par cela l'horoscope de chacun homme particulier comprendroit le jugement de toute la disposition d'un païs, veu qu'ilz se vantent de povoir juger si un homme sera heureux en mariage, s'il aura bonne ou mauvaise rencontre par les champs, en quelz dangers il pourra tomber, s'il sera occis ou s'il mourra de maladie.» Calvin, Advertissement contre l'astrologie judiciaire, 63-64 - FXT
1578 - «Desormais il se fait tard, et vous sçavez que qui fait mal, hait la lumiere, et me retirant en ma maison, je me pourrois embattre en quelque mauvaise rencontre.» J. de Lavardin, La Célestine, 118 - FXT
1624 - «[...] il escrivit avant que partir la lettre qu'il pensoit jetter à Caliste, et suivy par Alcidon d'assez loing avec deux grands laquais, s'en retourne à la gueulle du Chastelet, non sans crainte de quelque mauvaise rencontre, tant pour ce qu'il avoit faict le matin, que pource qu'il luy faloit faire sans espée ny autres armes qu'un petit poignard, qu'il avoit caché dessoubs ses haillons.» V. d'Audiguier, Hist. tragi-comique, livre 7, 248 - FXT
1627 - «T. Ne fait-il pas dangereux dedans ce bois ? Cl. Je croy que non : j'y ay passé plus de cent fois, et n'y ai, Dieu mercy, jamais fait mauvaise r'encontre.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 120 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
1627 - «[...] il me montra avec son baston la ville de Feurs assés proche, et un peu plus en là celle de Marcilly, et par consequent la grande plaine de Forests, me disant que je louasse Dieu de ce que, sans nulle mauvaise rencontre, il avoit permis que je fusse arrivée en lieu où j'esperois de recevoir quelque consolation.» H. d'Urfé, L'Astrée, t. 4, livre 7, 435 - FXT
1629 - «Nos gens nous joignirent le lendemain, sans faire aucune mauvaise rencontre, et prismes tous ensemble le chemin [...].» F. de Boisrobert, Hist. indienne, 131-2 - FXT
troupe (en route, mauvaise - !) loc. phrast. plais. PHRASÉOL. POUVOIR "pour donner le signal du départ, pour faire avancer" - GR[85], cit. Vigny 1835 ; BEI, 1857, Delv. ; TLF, cit. Verlaine, 1884.
1828 - «- Eh ! bien, que voulez-vous ? - Du feu, pour allumer nos pipes avant de partir. Notre hôte se leva alors, chercha du feu dans les cendres, et ouvrit aux soldats. L'un des deux, regardant sa montre à la clarté de la lampe, dit : "Il est quatre heures et demie... Allons, partons, l'étape est bonne... En route, mauvaise troupe."» Vidocq, Mém., 1, 286 (Tenon) - P.R.
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