| ![]() ![]() ![]() ![]()
acerbe adj. OENOL. - TLF, cit. Ali-Bab, 1907 ; DHR (gastronomie), 20e non appliqué au vin : FEW (24, 100b), DHR, 1570, Est.
1690 - «[les Medecins] appellent du vin acerbe, du vin verd fait de raisins qui ne sont pas encore meurs.» Furetière, Dict. - TGLPF
1762 - «ACERBE [...] Sur, âpre. Du vin au goût acerbe.» Acad., Dict. - TGLPF
1767 - «[...] le plus mauvais vin [...] sera celui qui sera fait avec un raisin âpre [...] [Note] Il paroît par le procédé du Sieur Heram, approuvé par la Faculté de Médecine de Paris, le 12 Avril 1766, pour adoucir & rendre potables en peu de temps les vins nouveaux, que les vins rouges de Cahors, qui étoient acerbes, furent le moins corrigés.» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 22, note (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1770 - «[...] les Vins des Pays chauds sont épais, grossiers, liquoreux ; ceux des Pays froids sont aqueux, verds, acides ou acerbes, par défaut de maturité, &c.» E. Béguillet, Oenologie, Préf., XXVII (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
1801 - «Octobre 1779 [...] Plus dur, grossier, la lumière point éteinte [...] Idem, mais acerbe.» Chaptal, Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t. 2, 112 (Chez Delalain) - M.C.
acerbe n.m. OENOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1770 - «Le rouge brillant ne doit provenir que de la maturité des raisins bien colorés, & non de la fermentation de la rafle pendant un mois ; l'acerbe qu'elle lui communique, le rend au contraire plus sujet à pousser, & aux autres maladies.» E. Béguillet, Oenologie, 222 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
|