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accuser (s'-) v.pron. PERCEP. TRANSF. "s'accentuer, mieux ressortir" - GLLF, cit. Gautier ; FEW (24, 93a), v.1900 ; TLF, cit. Gide, 1926 ; Lex.[79], ø d.
1851 - «[...] habilement mises en valeur par la cape, s'accusaient pleines de provocations sous la demi-transparence du tissu.» Murger, Scènes de la vie de Bohème, 135 (Lévy, 1869) - G.M.-D.
1855 - «Sa figure se remplit, ses traits s'accusèrent.» G. Sand, Hist. de ma vie, 272 (Calmann-Lévy, 1879) - G.M.-D.
1875 - «A chaque effort qu'il faisait [...] pour chasser cette vision, elle devenait plus lumineuse, elle s'accusait avec des renversements de reins, des appels de bras tendus, qui arrachaient au prêtre un râle d'angoisse.» Zola, La Faute de l'abbé Mouret, in Zola, Les Rougon-Macquart, t. 1, 1483 (Fasquelle-Gallimard, 1960) - G.M.-D.
contre-accuser v.tr. RELAT. "accuser à son tour" - Hu, FEW (24/I, 94a), Montaigne ; absent TLF.
1551 - «SOPHIE : Ie voy bien maintenant, Philos, que vous ne trouuez meilleur expédient à vous sauuer de mes accusations que par me contr'accuser.»Du Parc Champenois, trad. : L. Hébreu, Philosophie d'amour, 299 (Lyon, Rouille) - J.S.
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