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accusateur public loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - FEW (24, 94a), 1701, Fur. ; DG, L, PR[73], TLF, ø d.
Sous la Révolution : *1791 - «[...] je le dénonce aux honnêtes gens, et s'il faut, à l'accusateur public, non seulement comme un joueur d'habitude mais comme un chef de tripot.» Journ. de la seconde législature, 24 oct., in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 388 (Tardy) - LTP
*1791 - «Officier de justice chargé de poursuivre, devant les tribunaux, les personnes prévenues de crimes, d'après les actes d'accusation admis par les premiers jurés. Il y a un accusateur public auprès de chaque tribunal criminel de département [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
accusateur public près le Tribunal Révolutionnaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Accusateur public près le Tribunal Révolutionnaire : C'est l'officier de justice chargé de poursuivre les crimes de lèse-nation ; de faire des recherches sur toutes les choses attentatoires à la liberté du peuple français et à la représentation nationale ; de rechercher les auteurs et agents de toutes les factions et conjurations formées contre la sûreté du Peuple ; de procéder à des informations et auditions des témoins ; de les faire arrêter sur un décret émané exprès de la Convention Nationale et des deux Comités de Sûreté générale et de Salut Public, et de traduire les prévenus de ces crimes au Tribunal Révolutionnaire pour être jugés selon la loi.» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
auto-accusateur n.m. PSYCHOPATHOL. - TLF, 1946, Mounier ; Rs, mil. 20e.
Add.DDL
*1908 - «Ecouter sans railler l'histoire des malades. Ils sont coupables ou victimes (auto-accusateurs). Les réconforter sans les contredire : soulager est le rôle du psychiatre.»P. Cololian, in A. Gilbert et P. Yvon, Formulaire pratique de thérapeutique et de pharmacologie, 572 (20e éd.) - C.H.
1926 - «Le danger de la méthode, car elle est loin d'être sans inconvénient, c'est d'amorcer des idées d'indignité chez des auto-accusateurs latents, [...] d'exciter des sujets auparavant calmes et silencieux, etc.»A. Martinet, Thérapeutique clinique, 489 - C.H.
auto-accusateur adj. PSYCHOPATHOL. - Lex.[79], v.1950 ; absent TLF.
1899 - «L'épithète d'auto-accusateur est employée pour désigner certains débiles à préoccupations hypocondriaques ou de culpabilité qui construisent sur ces préoccupations un véritable délire de persécution. L'observation que présente M. Ballet [Un inculpé auto-accusateur, Communication présentée à la Société de médecine légale] est d'un ordre un peu différent et rentre dans la catégorie de ces faibles d'esprit qui, sous l'influence de mobiles parfois difficiles à découvrir, s'accusent à la police de méfaits ou de crimes imaginaires.» Annales médico-psychol., II, 310 - M.C.
1902 - «[...] on peut distinguer [parmi les auto-accusateurs] diverses catégories, les impulsifs et les vaniteux, les imbéciles moraux agissant dans un but intéressé, les obsédés qui ne vont généralement pas jusqu'à l'auto-dénonciation et dont les idées obsédantes n'ont, par conséquent, pas de conséquences judiciaires. Les paranoiaques auto-accusateurs sont généralement des persécutés mélancoliques et souvent des alcooliques.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 200 - M.C.
auto-accusateur n.m. PSYCHOPATHOL. - DDL 8, GR[85], 1908 ; TLF, 1946, Mounier.
1901 - «Les questions suivantes ont été proposées pour 1902 par la commission désignée à cet effet : 1. Des états anxieux dans les maladies mentales. Rapporteur : M. Lalanne. [...] 3. Les auto-accusateurs au point de vue médico-légal. Rapporteur : M. Dupré.» A. Giraud, in Annales médico-psychol., II, 192 - M.C.
1902 - «La parole a ensuite été donnée à M. Dupré pour l'exposé de son rapport sur les auto-accusateurs au point de vue médico-légal. M. Dupré a divisé son rapport en deux parties : étude étiologique et clinique de l'idée d'auto-accusation ; étude médico-légale des situations judiciaires créées par les auto-accusateurs. Dans la première partie il expose qu'en psychiatrie le terme d'auto-accusateur s'applique non seulement au malade qui avoue avoir commis un crime déterminé, mais encore au sujet qui porte sur lui-même un jugement défavorable. En médecine légale le terme d'auto-accusateur s'applique strictement au sujet qui se dénonce lui-même comme l'auteur d'un délit ou d'un crime dont il doit rendre compte à la justice.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 199 - M.C.
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