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chevalier de Jésus loc. nom. m. HIST. RÉVOL.  "contre-terroriste" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Les furoristes enragent...... c'est ainsi qu'on appelle aujourd'hui les chevaliers de Jésus et du Soleil.» Journ. du bon homme Richard, numéro 28, 25 thermidor an 3, 218 - P.E.
contre épouse loc. nom. f. US ET COUT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Chaque convive reçoit de la fiancée un bouquet artificiel, et dépose en échange, à la campagne, une offrande sur une assiette ou dans une bourse, que présente la contre épouse, pour défrayer la dépense du floccage P.J. O'ReillyEssai sur l'hist. de la ville et du canton de Bazas, 296 (Bazas) - J.Hé.
grippe-jésus n.m. arg. ARG.  MÉTIER  POLICE "gendarme" - E (rég. Nord), 1812 ; FEW (16, 74a), 1837 ; absent TLF.
1800 - «Mais qu'arrive-t-il ? trois nouveaux grippe-jésus (pour tenir le langage du métier) sortent impétueusement d'un bois taillis [...]» J.S. QuesnéLes Folies d'un conscrit, I, 110 (Tiger) - P.E.
Jésus ! interj. non conv.  EXCLAM. - L, GLLF, Lex.[75], 1677, Mme de Sév. ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1496 - «MUNYER. Ho ! Jhesu ! / Que gaignez-vous à me ferir ?» A. de la Vigne, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, 153 (CDU-SEDES) - P.E.
*déb. 16e - «LE SOT. Jesus, que diable esse cecy ?» Farce du pauvre Jouhan, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties , 140 (Slatkine) - P.E.
*déb. 16e - «HAULTE FOLLIE. C'est le jeu du content. LE TIERS. Au content ? Jhesus ! LE PREMIER. Au content.» Sottie des sots ecclésiastiques, in E. DrozLe Recueil Trepperel, Les Sotties , 140 et 352 (Slatkine) - P.E.
*v. 1545 - «JENIN. [...] Jesus, que mon pissat est chault ! / Le dyable y soit ! levez plus haut : / El m'a faict pisser en mes chaulses.» Jenin fils de rien, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, I, 276 (CDU-SEDES) - P.E.
*1596 - «Ie vous tiens pour vn si honneste homme que ne voudriez faire vne telle faulte de déclarer vn homme d'honneur : Iesus, dict-il, Madame, i'aimerais mieux mourir.» La Vie généreuse des mercelots, 45 (Stendhal) - P.E.
*v. 1618 - «[...] elle prit le manteau, et se meit a faire mille signes de Croix, et à dire, Iesus, mon Dieu que ie suis sotte!» F. de Rosset, trad. : Loubayssin de la MarqueHist. mémorable des tromperies de nostre temps, 18 verso-19 recto - P.E.
*1619 - «[...] la concierge feignant de croire que ce fust son Maistre, accourut soudain disant, IESVS mon Dieu, Monsieur, pardonnez moy, i' estois empeschée, et ie n'ay sceu plustost.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Gueux, I, 27 (De la Mare) - P.E.
*1623 - «Jesus, Monsieur, luy a respondu Heleine, vous estes trop genereux [...]» SorelHist. comique de Francion, 331 (Garnier-Flammarion) - P.E.
*1634 - «Larisse. Iesus M. de Lespine, cét homme là est fou, et des plus incurables !» Trad. : [A.J. de Salas Barbadillo]Le Matois mary, 19 (Billaine) - P.E.
Jésus ((mon) doux - !) loc. interj. EXCLAM. - L, ø d ; TLF, cit. Verlaine, 1893 ; GR[85], ø d.
1790 - «Une d'entr'elle s'écria : ah mon doux Jésus... Le Vicaire entre, et reconnaît le Curé.» Jean Bart, n° 81, 8 - P.E.
1808 - «Ah ! doux Jésus, s'écria la tante qui ne faisait que de l'appercevoir !» Vilers-VermontWilvoll de Sottenbourg, I, 105 (Fréchet) - P.E.
1840 - «MADELEINE. A-t-on jamais vu un pareil garnement ! Dans quel temps vivons-nous, mon doux Jésus ! la jeunesse mâle ne respectera bientôt plus rien.» Arago et MartinL'Eclat de rire, 2b (Magasin théâtral) - P.E.
Jésus Maria ! interj. non conv. JURON - L, GR[85], cit. Retz [av.1679] ; absent TLF.
1573 - «NOURRICE [...] Et bien, c'est un enfant que vous aurez, Dieu mercy, le monde aumoins sera certain de ne faillir point de vostre costé. Hé Jesus Maria, nous avons esté (ce me semble) jeunes, & amoureuses nostre part comme les autres [...]» J. de La TailleLes Corrivaux, 62 (Didier, STFM) - P.E.
1626 - «Ce fut à cette heure que ce pauvre marquis s'écria : Jésus Maria ! Sérenne, aidez-moi ! On sort en diligence, on court où il était, et on le trouve à demi-mort renversé par terre.» F. GarasseMém., 52 (Amyot) - P.E.
1634 - «Sur un chemin des environs de Beuvry, le 8 novembre 1634, un sergent ivre interpelle un promeneur : 'A la mort, camarade ! Il fault que tu quicte ton harquebuse !' Blessé par l'arme qui part lorsqu'il frappe dessus, il crie : 'Jésus Maria ! Je suis un homme mort ! Rompteau, prie Dieu pour moy. Je te pardonne ma mort'.» R. MuchembledLa Violence au village, 134 (Brepols) - P.E.