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choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d ; in Piéron [1963].
Add.DDL :
*1916 - In titre : G. Ballet et J. Rogues de Fursac, Les psychoses commotionnelles (psychoses par commotion nerveuse ou choc émotif), in Paris médical, janv., cité in Journ. de psychol., 12e année, 302 (1915-17) - M.C.
*1926 - «Qu'un choc émotif apparaisse, qu'une toxi-infection déclenche des perturbations mentales, apparaîtront alors, sur ce terrain particulier (schizoïde), les manifestations 'schizomaniaques'.» Laignel-Lavastine et P. Kahn, Psychose de compensation chez une schizoïde, Soc. médico-psychol., 26 janv., in Annales médico-psychol., I, 159 - M.C.
Cf. émotion-choc, DDL 29.
choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1916 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1900 - «[...] les excitations du milieu ambiant, chocs émotifs, traumatismes moraux [...] C'est d'abord l'influence si souvent constatée des chocs émotifs et de certains traumatismes psychiques sur la dissociation mentale, d'où la naissance d'états hypnoïdes [...]» Th. FlournoyDes Indes à la planète Mars, 255 et 413 (Alcan) - P.E.
hyperémotif, hyper-émotif adj. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d 1933, dans GR[85], concerne le n.m.
1913 - «Ce n'est pas à cause de l'inversion génitale que j'ai conclu à l'irresponsabilité [du sujet qui a commis un crime passionnel] et à la nécessité de l'internement. Psychiquement, cet individu est une femme ; mais, de plus, c'est une femme anormale, hyper-émotive, érotique, impulsive ; et ces particularités de l'état mental ont commandé ma détermination plus que l'anomalie sexuelle.» J. Rogues de Fursac, in Annales médico-psychol., I, 85 - M.C.
1926 - «La malade [...] montre comment une aboulique, cyclothymique, hyperémotive, harcelée par des querelles de clocher, arrive peu à peu à perdre le sens du réel, à se croire victime de manoeuvres obscures et à sombrer dans un délire de suppositions qui la conduit aux idées de suicide.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 37 - M.C.
hyperémotif, hyper-émotif n. PSYCHOL. - DDL 8, TLF, GR[85], 1933, J. Carles ; GLLF, 1966, Le Monde ; Lex.[79], ø d.
1926 - «[...] chez tout persécuté se décèle une part d'hyperémotivité [...] Le caractère paranoïaque, la tendance interprétative a, cependant, une importance capitale, et semble aiguiller l'hyperémotif vers le délire systématique plutôt que vers l'obsession.» J. Capgras et X. Abély, Le délire interrogatif, in Annales médico-psychol., I, 42 - M.C.
1927 - «Nous nous contentons de remarquer à ce sujet que l'hyperémotif ressent son hyperémotivité comme gêne, comme faiblesse [...]» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 48 (Payot) - M.C.
idéo-émotif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] chaque fois qu'à l'école ou ailleurs sera éveillée l'idée d'une faute qu'elle [la fillette] aurait pu commettre, celle-ci, grâce au sentiment d'humiliation, de honte, qu'elle implique, va provoquer la rougeur, puisque ces deux phénomènes ont été l'objet d'une association privilégiée. On peut donc schématiser ainsi ce complexus idéo-émotif, qui a dû être infiniment plus compliqué encore, grâce aux liaisons mutuelles que contractent entre eux les faits de conscience simultanés [...]» E. Claparède, L'obsession de la rougeur, in Arch. de psychol., t.1, 328 - M.C.
1910 - «Le type esthétique [parmi les produits de la mémoire] appartient surtout aux formes de la mémoire technique ; il est la dernière expression fixée d'un processus idéo-émotif à la formation duquel concourent divers éléments, foule, individus, traditions artistiques, etc.» L. Lagriffe, c.r. : Dr P. Rossi, in Annales médico-psychol., II, 470 - M.C.
1924 - «La psychothérapie et l'opium donnèrent des résultats inespérés chez cette malade, encore accessible aux conseils et directives d'une sympathie discrète, et dont les élucubrations idéo-émotives avaient bien pu, en quelques semaines et en un raccourci presque schématique, parcourir toute la gamme des états mélancoliques [...]» Dr Cossa, Réflexions sur la formation psychologique ou psychogénèse des délires, in Annales médico-psychol., II, 29 - M.C.
post-émotif adj.  PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Parmi les psychoses qui peuvent survenir à la suite d'un choc émotionnel, il en est qu'aucun psychiatre n'hésite à rattacher à l'émotion comme à une cause directe : ce sont celles qui réalisent le tableau clinique de la confusion mentale [...] L'évolution de ces confusions mentales post-émotives est loin d'être aussi satisfaisante.» J. Séglas et L. Barat, Le rôle de l'émotion dans l'étiologie des maladies mentales, in Journ. de psychol., 10e année, 98-99 - M.C.
1915 - «On sait en effet que les traumatismes peuvent produire des troubles psychiques éloignés, on a décrit une démence consécutive aux traumatismes craniens. On connaît aussi une démence post-émotive Dr J. Renaux, Etats confusionnels consécutifs aux commotions des batailles, 66-67 (Paris, Téqui et Guillonneau), cité in Journ. de psychol., 12e année, 367 (1915) - M.C.
émotif n.m. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; PR[73], GLLF, ø d.
1898 - «Les apathiques, les sensitifs, les émotifs divisés eux-mêmes en émotifs sentimentaux et émotifs irritables [...]» M. Marillier, c.r. : P. Malapert, Les éléments du caractère et leurs lois de combinaison, in L'Année biol., XLX, 749 (1900) - A.R.