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affaire (cette -) loc. nom. f. non conv. BOISSON DISTILL. "pour désigner de l'eau-de-vie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• st(')affaire - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - «[...] l'un lui va querir du vin, l'autre du rogome & de staffaire, de toutes les couleurs & de toutes les façons [...]» Caylus, Aventures des bals de bois, in Caylus, Oeuvres badines, X, 104 (Visse) - P.E.
1780 - «BABET, le repoussant. Tout beau, M. Carillon. La peste ! vous êtes guilleret de bien bon matin. CARILLON. C'est que je viens d'avaler deux petits coups de st' affaire, & à jeun, ça porte un peu à la tête.» [Beaunoir], Jeannette, in Recueil gén. des proverbes dramatiques, XV, 212 (A Londres) - P.E.
1793 - «Camarade, fumons une pipe. - Oui, oui ; ça délasse : et jasons en buvant un p'tit coup de st' affaire.» Rougyff, n° 30, 6 oct., 1a - P.E.
affaire (cette -) loc. nom. f. non conv. BOISSON DISTILL. "pour désigner de l'eau-de-vie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «MAITRE JACQUES [...] Margot, lève-toi, allume la lampe ; mais si avant de la réveiller je buvois un petit coup de cette affaire ? il ne faut pas que les femmes sachent tout.» Sedaine, Le Diable à quatre, in Sedaine, Oeuvres choisies, 69 (Hachette) - P.E.
1792 - «[...] je me rince la bouche avec une goute de cette affaire pour ne pas sentir l'odeur de la pipe et me rends chez madame Veto pour lui foutre une graisse le plus respectueusement possible.» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n° 5, Le Père Duchêne à la toilette de madame Veto, 2 - P.E.
aller : comment va cette petite santé ? loc. phrast. non conv. POLITESSE - GLLF (- la -), GR[85] (comment vont ces petites santés ?), ø d ; absent TLF. comment va la santé ? : DDL 19, 1644 (comme -) et 1761 ; GLLF, 1690, Fur. ; DEL, 18e ; TLF, cit. Flaubert, 1861 ; GR[85], ø d
1831 - «Eh bien ? comment va cette petite santé ? Cette petite santé va-t-elle toujours comme nous voulons ?» L. Desnoyers, Les Béotiens de Paris, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, III, 87 (Ladvocat) - P.E.
allure (clair, net d'-) loc. adj. CARACT. "honnête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Ne recevant pas de réponse et comme justement je suis très net et très clair d'allure, bien que vous ayez pu penser un moment le contraire, voici une proposition.» J. Laffitte, let. à Vallès, 4 nov., 280 (Delfau) - J.Q.
allure (connaître l'-) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1761 - «SOSIE [...] Il faut, pourtant, quand j'y pense être bien endiablé pour verder seul toute la nuit comme je fais, moi qui connois un peu l'allure... Si quelques égrillards, comme le bruit en court... Hin ?... Qui est-ce qui est là ?...» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 119 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
allure (savoir l'-) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1739 - «Votre nouveau Visir me paroît un fort joli homme, & il ne l'entend pas trop mal : je m'étois bien douté (car je sçais un peu l'allure) que les femmes l'avoient porté, car c'est tout de même chez nous [...]» [Caylus], Les Etrennes de la Saint-Jean, 25 (Oudot) - P.E.
allure (savoir les -s de qqn) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1684 - «JASON. Puisque tu en es logée là, il vaut autant sauter le bâton. Mais comme le marché est un peu longuet, il est bon de sçavoir à peu prés tes allures, & de quel bois tu prétens te chauffer : ça marchandons ric à ric. Chacun y est pour son compte, une fois.» [Fatouville], Arlequin Jason, in Gherardi, Le Théâtre ital., I, 188 (Braakman) - P.E.
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