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BEYLISME, subst. masc.
A.− Attitude intellectuelle et morale, illustrée par les héros de Beyle-Stendhal, exaltant l'individualisme et l'énergie parfois cynique dans la conduite de l'action et la recherche des passions. Synon. (rare) stendhalisme :
1. Tout cela tend furieusement à me faire demander la sous-préfecture de Rome. Je n'hésiterais pas si j'étais sûr de mourir à quarante ans. Cela pèche contre le beylisme. C'est une suite de l'exécrable éducation morale que nous avons reçue. Stendhal, Correspondance,t. 1, 1812, p. 384.
2. ... nous savons des jeunes hommes qui, dans le beylisme, trouvent encore de quoi « ennoblir leur type ». Mauriac, Petits essais de psychol. relig.,1920, p. 93.
Rem. Attesté dans les dict. gén. du xxes. (Lar. 20e, Lar. Lang. fr., Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970) aux sens A et B.
B.− Culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée :
3. Gourmont pousse peut-être le beylisme un peu loin, si imiter, lui, à son âge, avec sa valeur, et imiter des amusements de Stendhal, mérite cette appréciation. Léautaud, Journal littér.,t. 1, 1893-1906, p. 275.
Rare. Passion pour les études consacrées à Stendhal :
4. ... on ne saurait guère être dit stendhalien si l'on n'est pas un peu beyliste, et si l'on n'a pas lu non seulement Stendhal, mais les classiques du beylisme, depuis l'H.B. de Mérimée jusqu'à la Jeunesse de Stendhal de M. Arbelet. Thibaudet, Réflexions sur la litt.,1936, p. 256.
1reattest. 1812 (supra ex. 1); dér. du nom de (Henri) Beyle, connu sous le nom de Stendhal, aut. de ce néol., suff. -isme*. [bεlism̥] ou [belism̥]. Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Teppe (J.). Du Provignement des n. d'écrivains fr. Vie Lang. 1962, p. 208.