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BEURRÉ, ÉE, part. passé et adj.
A.− Part. passé de beurrer*.
B.− Adjectif
1. ART CULIN.
a) Recouvert d'une couche de beurre. Biscotte, tartine beurrée; pain, toast beurré :
1. Je fus réveillé par Marguerite qui m'apportait sur un plateau un bol de chocolat, flanqué de brioches et de tartines beurrées. H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 151.
Enduit de beurre. Moule, papier, plat beurré; plaque, tourtière beurrée.
b) Thé beurré. Boisson enrichie de beurre qui se consomme notamment dans les montagnes du Thibet :
2. ... j'appris à quelques femmes à confectionner des plats persans que les hommes trouvaient admirables. On me récompensait, en me donnant du thé beurré et des galettes. Gobineau, Nouvelles asiatiques,La Guerre des Turcomans, 1876, p. 224.
2. P. anal. Enduit d'une substance pâteuse quelconque :
3. Des femmes du trottoir, boudinées et les cheveux beurrés, l'œil peint. Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 353.
− En peint.,péj. Pâteux, épais (cf. beurrer A 2) :
4. Esquisse très grasse et très beurrée, signée Chardin, 1738. Couleurs posées, moins fatiguées que dans ses tableaux finis. E. et J. de Goncourt, Journal,1860, p. 817.
3. Pop. Être beurré. Être ivre (cf. beurrer B).
PRONONC. : [bœ ʀe].
STAT. − Fréq. abs. littér. : 28.
BBG. − Prigniel (M.). Note sur être beurré et sur d'autres expr. arg. signifiant « être ivre ». Fr. mod. 1965, t. 33, pp. 34-36.