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BELGICISME, subst. masc.
A.− Mot ou tour propre au français des Belges :
1. ... belgicismes (...) ces barbarismes, ces mots détournés de leur véritable acception, ces tours de phrases incorrects, ces accords vicieux des temps et des modes qui, en Belgique, se sont introduits dans la langue française et s'y sont, pour ainsi dire, installés et naturalisés. J. Benoit, Belgicismes ou les Vices de lang. et de prononc. les plus communs en Belgique,Anvers, 1857, p. VII.
2. C'est dans une publication telle que le Guide d'Anvers que j'ai trouvé des belgicismes caractérisés, comme « au delà de cent vingt mille volumes », qui n'est pas incorrect, mais qui est moins « français » que « plus de », et surtout ce « donc » qui est un véritable solécisme : « Pour l'Enseignement Primaire il y a sur le territoire de la ville (à l'exclusion des faubourgs donc) au delà de cent écoles pour garçons et pour filles. » Larbaud, Journal,1934, p. 340.
Rem. La forme belgisme se rencontre parfois chez les grammairiens de France.
B.− P. méton. Manière belge de parler ou d'écrire le français :
3. Qu'ils [les écrivains belges] écrivent la langue de leur éducation, mais qu'ils ne rougissent pas si elle est parfois teintée de belgicisme, trempée dans les originalités locales. Gourmont, La Belgique littér.,Paris, Crès, 1916, pp. 52-53.
1reattest. 1857 (supra ex. 1); dér. de Belgique, sur le modèle de la corrélation morphol. attique/atticisme, mystique/mysticisme, etc., et en corresp. avec des mots du vocab. ling. comme anglicisme, gallicisme. [bεlʒisism̥]. Fréq. abs. littér. : 3.