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BÉCOT(T)ER,(BÉCOTER, BÉCOTTER) verbe trans.
Fam. Embrasser (cf. bécot1).
A.− Emploi trans. :
1. Et je bécotte Marcel, qui me paraît un homme plus sérieux que son père. Flaubert, Correspondance,1874, p. 141.
2. Elle me l'avait promis, non sans comédies, non sans larmes, et je crois même qu'elle m'avait légèrement bécoté, comme cela, sans y attacher la moindre importance. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 243.
Rem. Emploi abs. dans E. et J. de Goncourt, Journal, 1888, p. 843.
B.− Emploi pronom. réciproque :
3. Et maintenant quand on voyait ses fils ou sa fille dans les vignes à se bécotter avec quelqu'un ça faisait drôle, et on se sentait vieilli. Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 91.
[En parlant d'oiseaux] Se caresser du bec :
4. Il y avait surtout dans la salle à manger une aiguière ornée de deux pigeons, se bécotant, et d'une demoiselle qui faisait la sucrée, avec son fade amant. R. Rolland, Colas Breugnon,1919, p. 256.
1reattest. ca 1830 (Béranger cité par Larch. 1872); dér. de bécot1*, dés. -er. [bekɔte], bécote [bekɔt]. La majorité des dict. écrit le verbe avec un seul t. Cependant Rob. et Lar. encyclop. admettent les 2 possibilités, avec 1 ou 2 t. Pour les 2 formes cf. aussi Flaubert, supra ex. 1 (bécotter) et Correspondance, 1862, p. 12, 1865, p. 166, etc. (bécoter). Fréq. abs. littér. : 95.