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BÉATIFIANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de béatifier*.
II.− Adj. ,,Qui béatifie, qui donne la béatitude céleste`` (Littré) :
1. Qui ne voit en effet que ce qu'il y a de plus original, de plus vivant, de plus fort dans l'apologétique des Pensées, de plus profond dans la vie intérieure de Pascal, respire, comme on disait alors, contre les dogmes de Jansénius? Et sans doute, il a d'abord conçu la grâce comme une concupiscence sainte, une assurance béatifiante, une certitude personnelle; ... Bremond, Hist. littér. du sentiment relig. en France, t. 4, 1920, p. 410.
2. Tous les penseurs du moyen âge s'accordent pour considérer le cas de l'amour de Dieu comme le cas type de ce problème, car tous estiment que Dieu seul est la fin béatifiante de l'homme; ... Gilson, L'Esprit de la philos. médiév.,t. 2, 1932, p. 86.
− P. ext. Qui donne le bonheur :
3. Puisque tu aimes tant le repos, avec le spectacle du mouvement, veux-tu venir habiter la Hollande, cette terre béatifiante? Baudelaire, Petits poèmes en prose,1867, p. 212.
PRONONC. − Seule transcr. dans Littré : bé-a-ti-fi-an, fém. -an-t'.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.