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BÉATEMENT, adv.
Fam. D'une manière béate (cf. béat II B). Sourire béatement :
1. Beaucoup de jurés s'oubliaient béatement sur les sièges, plusieurs faisaient leur correspondance, il fallait que le président se fâchât, pour avoir des majorités présentables. Zola, L'Œuvre,1886, p. 302.
2. Toutes ces raisons firent que beaucoup eurent la faiblesse de patienter béatement, jusqu'au jour où on les embarqua impromptu nach Deutschland. J'en ai vu, plus tard, qui se rongeaient les poings d'avoir été si longanimes : ... Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 222.
Rem. Attesté dans Littré, Pt Lar. 1906, Lar. 20e, Ac. 1932, Rob.
1reattest. 1860 (Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe littér. sous l'Empire, t. 2, p. 109 dans Littré); dér. de béat* étymol. 2, suff. -ment2*. − [beatmɑ ̃]. − Fréq. abs. littér. : 46.