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BAUGER, verbe.
A.− Emploi intrans. [Le suj. désigne un animal, et plus spéc. un sanglier] Gîter, se retirer dans sa bauge :
1. Les Boches croiront que les sangliers ont baugé ici cette nuit, et qu'ils batifolent, à l'aube, dans les fourrés... Genevoix, Nuits de guerre,1917, p. 229.
B.− Emploi pronom. Même sens :
2. Cependant, après une demi-heure de poursuites, les chasseurs étaient parvenus à s'emparer d'un couple qui s'était baugé dans un épais taillis, lorsque des cris retentirent à quelques centaines de pas dans le nord de l'îlot. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 349.
P. métaph. Se mettre à l'abri :
3. Nul moyen de le chasser [Néron] (...) la bête acculée se baugeait et se défendait avec rage. Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Antéchrist, 1873, p. 123.
PRONONC. : [boʒe], (je me) bauge [bo:ʒ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1583 pronom. « se retirer dans sa bauge » (Cl. Gauchet, Le Plaisir des Champs, L'Automne, Chasse du Sanglier, p. 229 dans Hug. : Il [un sanglier] revient puis aprés Se bauger au plus fort du bois du Commandeur); 1583 baugé part. passé adj. « qui s'est retiré dans sa bauge » (Id., op. cit., L'Esté, Affust du Sanglier, p. 212, ibid.) − xvies. D'Aubigné, ibid.; repris au xixes. intrans. (A. Dumas dans Lar. 19e: Bernard savait, à cinquante pas près, où baugeaient tous les sangliers de sa garderie); 1874 pronom., supra ex. 2; d'où 1873 fig., supra ex. 3. Dér. de bauge1* étymol. 1; dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.
BBG. − Rheims 1969.