| ![]() ![]() ![]() ![]() BASILIQUE2, adj. et subst. ANAT. Adj. Veine basilique. ,,Une des veines sur lesquelles on pratique la saignée du bras`` (Littré-Robin 1865). − Emploi subst. La basilique, même sens : ... les iliaques primitives, dont la réunion forme la veine-cave inférieure, naissent de deux branches principales qui s'unissent vis-à-vis de la symphise sacro-iliaque; ce sont les veines iliaques externes et internes formées par des veines qui répondent aux artères du même nom; et de plus par les deux veines saphènes qui se rendent dans la première, et sont aux extrémités inférieures ce que la basilique et la céphalique sont aux extrémités supérieures.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 264. Prononc. : [bazilik]. Étymol. et Hist. Av. 1398 anat. voigne baselique « veine de la face antérieure du bras » (Consultation de Jean Le Fevre, medecin établi à Montpellier, sur le traitement de la goutte, éd. Paul Meyer, Notice d'un ms. messin dans Romania, t. 15, p. 184, § 38 : Quant vos vous fereiz saingnieir, se lou faite dou bras senestre et de la voigne commune que on appelle baselique); av. 1590 veine basilique (Paré, IV, 21 dans Littré : Soudain tu presses le rameau venant de la cephalique, jusqu'à ce que suffisante evacuation de sang soit faite du foye par la veine basilique ou hepatique). Empr. à l'adj. fém. gr.
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́ « royale », d'où « principale ». |