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BASILIC1, subst. masc.
BOT. Plante d'origine indienne, à feuilles aromatiques, de la famille des labiées, cultivée aussi en Europe pour l'ornementation et pour servir de condiment :
1. Je vis qu'elle avait le blanc des yeux plus humide et plus brillant qu'à l'ordinaire, et qu'elle froissait entre ses doigts et brisait une à une les branches d'une plante de basilic qui végétait dans un pot de terre sur le balcon. Lamartine, Graziella,1849, p. 218.
2. Aux grilles des balcons et des fenêtres sont suspendus en rangs serrés trois et quatre étages de pots de géraniums, de basilic ou d'œillets, jusqu'à ne plus rien laisser voir de la fenêtre qui disparaît dans la verdure. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 107.
Prononc. : [bazilik]. Barbeau-Rodhe 1930 donne également la possibilité de prononcer [ɑ] post. à l'initiale. Lab. 1881 p. 72 recommande : ,,prononcer : basilik``. Homon. basilique. Étymol. et Hist. 1393 bot. bazeillecoq « plante odoriférante de la famille des labiées » (Le Mesnagier de Paris, éd. Pichon, II, p. 46 cité par Arveiller dans Mél. Franck, p. 11 : Ozeille, bazeillecoq soient semées en Janvier et Février); 1425 « id. » (O. de La Haye, Poème sur la grande peste de 1348, p. 154, cité par Delboulle : Basilic et seche mente); xves. « id. » (Grant Herbier, no355 dans Gdf. Compl. : Paracelle, c'est une herbe dont les feules ressemblent a feules de l'arbre ... Aucuns l'appellent herbe basilique pour ce qu'elle a vertu venimeuse) [cf. Basilic2]. Empr. au b. lat. basilicum, lui-même empr. au gr. β α σ ι λ ι κ ο ́ ν littéralement « plante royale » (Aristote dans Bailly); fin ive-ves. (Ps. Apulée, Herb. 54 pr. dans TLL s.v., 1768, 52 : prophetae papaver silvaticum basilicon persephonion appellant). D'apr. Arveiller, loc. cit., bazeillecoq serait peut-être une adaptation d'un type prov. *basilicó [cette forme n'est cependant pas attestée en a.prov.] d'apr. coq et ozeille, ce dernier mot figurant dans le passage cité. Fréq. abs. littér. : 33.
BBG. − Arveiller (R.). Contribution à l'ét. du lex. fr. : nouv. dat. In : [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, pp. 27-28.