| ![]() ![]() ![]() ![]() BARYTON2, subst. masc. GRAMM. GR. Mot qui a l'accent sur la dernière syllabe. − Emploi adj. ,,Se dit du régime tonique d'une langue qui tend à placer l'accent en tête ou dans le corps du mot plutôt qu'à la fin`` (Morier 1961); ,,en métrique française, peut se dire d'un groupe « lyrique » ou « féminin » de deux syllabes, lequel porte par définition l'accent sur la première syllabe`` (Morier 1961). Prononc. et Orth. Cf. baryton1. Étymol. et Hist. 1. 1789 adj. gramm. anc. (Gramm. t. 1 : Baryton. Dont la dernière syllabe est grave. Ce mot propre à la Grammaire grèque, est aussi purement grec); également subst. (Ibid.); 2. a) 1803 mus. (Boiste : Baryton. Voix entre la taille et la basse-taille); 1834 p. ext. (Land. : [B] en parlant de la personne même qui possède cette sorte de voix : c'est un baryton); b) 1803 id. (Boiste : Baryton espèce de basse-de-viole); d'où 1928 (Lar. 20e: Baryton [1] Dans la musique militaire, on donne encore le nom de baryton à un instrument de cuivre de la famille des saxhorns, intermédiaire entre l'alto de cuivre et la basse et qui correspond à l'alto du quatuor à cordes; [2] On désignait jadis sous le nom de baryton un instrument de la famille des haut-bois, qui sonnait l'octave de ce dernier et qui, vers la fin du xviiesiècle, remplaça les cromornes. Il est depuis longtemps oublié); 1958 p. ext. (Rob. : Baryton. Se dit des instruments à vent dont l'échelle sonore correspond à celle du baryton). Empr. au gr.
β
α
ρ
υ
́
τ
ο
ν
ο
ς adj. au sens 1, iies. av. J.C. (Dyonysius Thrax, [grammairien], 674, 18 dans Liddell-Scott); au sens 2 a « à la voix grave » (Aristote, Physiognomica, 813b, 2, ibid.) s'appliquant en partic. aux notes de mus. (Bacchus, Harm., 32, ibid.). |