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BARRIT, subst. masc.
ZOOL., rare. Synon. de barrissement* :
À l'étourdissant concert des moineaux gorgés, répond, de tous les coins du jardin, le chant de fifre des oiseaux exotiques, (...) le barrit strident d'un éléphant, le cor d'airain de l'hippopotame... E. et J. de Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 442.
Rem. Au xixes., barrit auj. peu usité, semble préféré par les lexicographes à barrissement*, qui n'est attesté que dans Nouv. Lar. ill.
Prononc. : [baʀi]. Étymol. et Hist. 1. Fin xiiies. bari « chant de guerre » (Jean de Meun, L'art de chevalerie. éd. U. Robert, III, 18, p. 114); et ensuite dans les trad. du même passage de Végèce (Jean Priorat, Li abrejance, éd. U. Robert, v. 6989 : barrit; cf. aussi fin xves. barrite dans Gdf. Compl. s.v. barrit); 2. ca 1580 zool. barrit (Joubert, Err. pop., 1rep., III, 2, ibid. : Le coac des grenouilles, le barrit des éléphans). Empr. au lat. barritus qui au sens 1 (Végèce, Mil., 3, 18 dans TLL s.v., 1757, 3 : clamor, quem barritum vocant, prius non debet attolli, quam acies utraque se iunxerit) représente peut-être une altération de barditus (bardit*) d'apr. barritus attesté au sens 2 dep. Apulée (Flor., 17, p. 80, ibid., 1756, 81); cf. barrir. Fréq. abs. littér. : 4.