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BARRICADIER, IÈRE, adj. et subst. masc.
Néol., littér.
A.− Adj. Qui est propre à celui qui fait des barricades et, p. ext., à celui qui prend part à des émeutes ou qui en est l'instigateur :
1. Il [le Camarade] n'avait pas le vin méchant, et sous cette barbe touffue, malpropre et barricadière, cachait un visage d'enfant vicieux et faible. A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 266.
B.− Subst. Celui qui élève des barricades et, p. ext., insurgé, émeutier :
2. ... je n'ai été ni avec les fusilleurs hier matin, ni avec les barricadiers hier soir. J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Insurgé, 1885, p. 268.
P. métaph. :
3. Et ce révolutionnaire, ce réfractaire, ce barricadier de lettres, qui va-t-il chercher pour le rez-de-chaussée de son journal? Boisgobey! E. et J. de Goncourt, Journal,1884, p. 346.
4. Pensez-donc! Une pièce de l'auteur de... l'Assommoir; une pièce de ce terrible barricadier du Lundi qui fait chaque semaine sa petite émeute sur quelque point du feuilleton théâtral... A. Daudet, Pages inéd. de crit. dram.,1897, p. 101.
Rem. Attesté uniquement dans Guérin 1892 qui le signale comme néologisme.
Étymol. ET HIST. − 1870 subst. (L. Halévy, Carnets, 2, 5 dans Quem. : Tout est curieux dans cette confession d'un barricadier); 1881 adj. (J. Vallès, Le Bachelier, 154, ibid. : On me laisserait quelque temps en prison, le temps de laisser tomber les bruits qui ont pu courir sur mes folies barricadières de Paris). Dér. de barricade*; suff. -ier*, p. anal. avec des couples comme brigade, brigadier.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Dub. Pol. 1962, p. 136, 170. − Pamart (P.). Écriture artiste et créations verbales. Qq. glanures à travers le J. des Goncourt. Vie Lang. 1970, p. 306.