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BARONNAGE, subst. masc.
A.− Ensemble de la haute noblesse, des barons (cf. baron1A 1) :
1. Tant qu'une aristocratie pure, c'est-à-dire professant jusqu'à l'exaltation les dogmes nationaux, environne le trône, il est inébranlable (...) mais si le baronnage apostasie, il n'y a plus de salut pour le trône... J. de Maistre, Du Pape,1819, p. 13.
2. Le roi de France trouva dans les villes reconstituées municipalement ce que le citoyen donne à l'État, ce que le baronnage ne voulait ou ne pouvait pas donner, la sujétion effective, des subsides réguliers, des milices capables de discipline. A. Thierry, Essai sur l'hist. de la formation et des progrès du Tiers-état,1853, p. 36.
B.− État, qualité de baron.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
Prononc. : [baʀ ɔna:ʒ]. Également [bɑ ʀ ɔna:ʒ].
Étymol. ET HIST. − 1. Fin xies. barnage « qualité, titre du baron » (Alexis, st. 50e, G. Paris dans Gdf. : A grant poverte deduit son grant barnage), barnage ou bernage fréquents au Moy. Âge, encore dans Cotgr.; fin xiies. baronnaige « id. » (Amis et Amiles, 651, Hofman, d'apr. Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 136 : Qui vit ainz home de si fier vasselaige, De tel proesce ne de tel baronnaige); xves. baronage « id. » (Chastellain, Œuvres, VI, 232, Kervyn, ibid. : Quels sont les fruits de si fait baronage?), attest. isolées; noté comme appartenant au ,,style familier, burlesque ou comique`` dep. Trév. 1752; comme terme ,,hist.`` dep. Ac. Compl. 1842; 2. ca 1100 « ensemble des barons » (Roland, éd. Bédier, 1349 : Dist l'arcevesque : « Ben ait nostre barnage! »). Dér. de baron1* étymol. II (cas suj. en a. fr. ber); suff. -age*; v. Nyrop t. 3, § 147-150, remarque.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.