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BARBOTINE, subst. fém.
A.− CÉRAM. Pâte à poterie délayée dans de l'eau, servant à coller les accessoires sur les pièces et à fabriquer certaines pièces par le procédé du coulage. Faire des ornements en relief au moyen d'une barbotine épaisse déposée sur la surface des poteries (A. Brongniart, Traité des arts céram.,1844, p. 24).
P. ext. Poterie fabriquée suivant ce procédé et garnie d'ornements en relief.
B.− PHARM. Poudre vermifuge faite avec le mélange des graines de diverses espèces d'armoise.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. du xixesiècle.
Prononc. : [baʀbɔtin]. Étymol. et Hist. 1. 1532 bot. et pharm. « variété d'absinthe à pouvoir vermifuge » (Rabelais, II, 7 dans Hug. : La barbotine des marmiteux); 2. 1789 céram. (Encyclop. Méthod. Mécan., t. 6, p. 594a : Barbotine : pâte de porcelaine délayée, en consistance de bouillie claire avec de l'eau, et dont on se sert pour réparer les pièces de porcelaine qui ont quelques petits défauts, avant de les faire cuire); d'où p. ext. 1888 (Lar. 19eSuppl. : sorte de poterie). Dér. du rad. de barboter* étymol. II 1, ces produits prenant au contact de l'eau l'aspect d'une bouillie; suff. -ine*.
BBG. − Brard 1838. − Chesn. 1857. − Duval 1859. − Mont. 1967. − Mots rares 1965. − Plais.-Caill. 1958.