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BARBOTEUX, EUSE, adj.
A.− Qui barbote :
1. ... il sort de la bouche de cet homme des silhouettes sociales, des aperçus sur l'espèce française et sur l'espèce anglaise, tout nouveaux et qui n'ont pas moisi dans les livres, une philosophie comparée du génie national des peuples, des satires de deux minutes, des pamphlets d'un mot. C'est Janina prise et ce ruisseau barboteux de chiens, qui coule entre les jambes de Guys. C'est Dembinski avec une chemise bleue, jouant sa dernière chemise. E. et J. de Goncourt, Journal,1858, p. 463.
Rem. Par hypallage, barboteux est appliqué à ruisseau et non à chiens.
B.− Au fig. [S'applique à une peint., à une couleur] Qui a l'apparence d'un mélange boueux, sale. Un plus grand nombre (de dessins) tenus dans des tons sales et barboteux, cherchés à plaisir, et cependant transparents et produisant quelquefois des effets sourds admirables (E. et J. de Goncourt, Journal,1860, p. 846).
Emploi substantivé :
2. Venu pour voir l'exposition de Jeanniot chez Durand-Ruel, je tombe sur une petite exposition d'un peintre hollandais, Ten Cate, que j'avoue à ma honte ne pas connaître. Oh! c'est d'un barboteux! et dans ce barboteux de l'huile, du pastel, de l'aquarelle, des étincellements, des pétillements d'êtres et de choses à la Nittis, charmeurs des yeux! E. et J. de Goncourt, Journal,1895, p. 876.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1838 subst. zool. (Ac. Compl. 1842 : Barboteux [...] Espèce de canard); 2. 1859 adj. « sale » (L. Veuillot, Cà et là, II, XIV, VII, p. 342 dans R. Philol. fr., t. 27, p. 103 : Sur le ciel barboteux un voile gris courait). Dér. du rad. de barboter* étymol. II 1; suff. -eux*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.