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BARBER, verbe trans.
Pop. et fam. Ennuyer, assommer, raser :
1. Le fait est qu'il ne perd aucune occasion de nous barber avec ses expériences dramatiques. Claudel, Le Ravissement de Scapin,1952, p. 1341.
Importuner, poursuivre quelqu'un de ses réclamations, de ses récriminations :
2. J'avais un boulot du diable, je vais barber tout le monde pour avoir des munitions, je reviens à quatre heures. Malraux, L'Espoir,1937, p. 589.
Rem. Selon Rob. Suppl. 1970 ,,avec un sujet de personnes, moins usuel que les autres emplois``.
Emploi pronom. :
3. Eh bien, c'est juste la coiffure que Landoff m'avait inventée pour le Wintergarten de Berlin, l'année que je me suis tant barbée à chanter le « petit cohn! » Colette, Claudine s'en va,1903, p. 211.
PRONONC. : [baʀbe].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1397 barber « raser, faire la barbe à qqn » (B. archéol. du Comité des travaux hist. et sc., 1911, p. 51 : Item, un bachin a barber) − 1845, Besch.; 2. 1882 arg. « ennuyer qqn » (d'apr. Esn.). Dér. de barbe1*; dés. -er; au sens 2 d'apr. l'arg. raser qqn (cf. barbe1étymol. II B).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 8.
BBG. − Duch. 1967, § 57. − Rog. 1965, p. 24. − Sain. Lang. par. 1920, p. 369.