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BARALIPTON, subst. masc.
PHILOS. ,,Mode indirect de la 1refigure, obtenu par la conversion de la conclusion du syllogisme correspondant en Barbara : Tout M est P Tout S est M Donc Quelque P est S`` (Lal. 1968) :
1. Montaigne est un grand ennemi de la logique scholastique; il en veut à Baroco et Baralipton qui rendent leurs suppôts, dit-il, crottés et enfumés... Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 420.
2. Ce n'est pas à Aristote non plus qu'il [Molière] en a. Mais à l'aristotélisme. Non pas à la science, mais à ces savants de son temps, procédant par baralipton, pour qui la connaissance des formules remplaçait paresseusement l'observation directe de la nature. Gide, Feuillets,1937, p. 1292.
Argumenter en baralipton. ,,Tirer une proposition particulière affirmative de deux prémisses générales affirmatives`` (Lar. 19e). Dix heures par jour il dispute en baralipton (Taine, ibid.).
Prononc. Dernière transcr. dans DG : bà-rà-lĭp'-ton. Étymol. et Hist. 1534 log. désigne un mode de syllogisme (Rabelais, Gargantua, ch. 17, éd. Marty-Laveaux, Paris 1863, t. 1, p. 67 : Apres auoir bien ergoté [...] feut conclud en Baralipton, que l'on enuoyroit le plus vieux [...] vers Gargantua pour lui remonstrer l'horrible inconuenient de la perte d'icelles cloches); considéré comme ,,vieilli`` au xviies. Terme mnémotechnique forgé par les scolastiques, à l'aide des voyelles A, A, I désignant : A une prop. universelle affirmative, I une prop. partic. affirmative (les deux prémisses du syllogisme étant dans le baralipton universelles et affirmatives et la conclusion partic. et affirmative); seules donc dans ce mot, les voyelles des trois premières syll. ont une signif., les consonnes de ces trois syll. et la 4esyll. n'étant que de fantaisie (avec peut-être une infl. − purement phonét. − du gr. π α ρ α λ η π τ ο ́ ν « (chose) qui peut être reçue », et en tout cas une consonance avec les mots lat. prononcés à la française et passés comme tels dans la lang. : diction, rogaton, factoton). Fréq. abs. littér. : 5.