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BANANIER, subst. masc.
BOTANIQUE
A.− Plante herbacée monocotylédone de grande taille (famille des Musacées) croissant dans les régions tropicales ou chaudes, et dont certaines variétés donnent des fruits comestibles appelés bananes (cf. Bot., 1960, p. 1197 [encyclop. de la Pléiade]) :
1. Ainsi le bananier seul donne à l'homme de quoi le nourrir, le loger, le meubler, l'habiller et l'ensevelir (...) Je parle ici des bananiers qui croissent sous la ligne et sur le bord des ruisseaux, leur élément naturel. Il y a plus, il y a une multitude d'espèces de bananiers de différentes grandeurs, depuis celle d'un enfant jusqu'au double de celle d'un homme; ... Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 64.
Bananier des sages ou figuier d'Adam :
2. Mais le bananier aurait pu suffire seul à toutes les nécessités du premier homme. (...) Aussi ce végétal, le plus utile de tous les végétaux porte-t-il le nom de figuier d'Adam. C'est sous son délicieux ombrage, et au moyen de ses fruits, qu'il renouvelle sans cesse par ses rejetons, que le bramine prolonge souvent au-delà d'un siècle le cours d'une vie sans inquiétude. Un bananier, sur le bord d'un ruisseau, pourvoit à tous ses besoins. Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814p. 51.
Bananier du paradis ou bananier commun. (Attesté dans Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e).
Rem. La distinction des dict. gén. entre bananier commun et bananier des sages n'est pas observée dans Bot., 1960, pp. 1197-99 (encyclop. de la Pléiade).
Bananier textile ou bananier d'Amboine ou chanvre de Manille :
3. ... des millions de nègres africains et d'Océaniens se nourrissent de bananes, mais dans les Philippines une espèce non comestible de bananier, appelée vulgairement « chanvre de Manille », fournit de la fibre pour les cordages et le tissage. R. H. Lowie, Manuel d'anthropol. culturelle,1936, p. 46.
B.− P. ell. de navire, cargo. ,,Cargo rapide à entrepont ventilé, spécialement construit pour le transport des régimes de bananes`` (Gruss 1952) :
4. Bien qu'ils soient des navires de « grande » navigation, les cargos « fruitiers » et les « bananiers » ne sont jamais de grands navires : leur jauge brute dépasse rarement 5 000 tonneaux. H. Le Masson, La Mar.,1951, p. 72.
En emploi adj. Relatif aux bananes. Cargo bananier :
5. Les navires bananiers ont une grande vitesse (14 à 16 nœuds), une ventilation largement calculée, parfois des cales réfrigérantes et des appareils transporteurs permettant un rapide déchargement. J. Marie, Ch. Dilly, Le transport marit.,1932, p. 694.
6. Je n'avais que faire (...) des spicebirds de Ceylan, ni des oiseaux bananiers du Brésil. Genevoix, Routes de l'aventure,1958, p. 83.
Prononc. : [bananje]. Étymol. et Hist. 1604 bot. bannanier (Fr. Martin de Vitré, Descr. du prem. voy. faict aux Ind. Or. par les François en 1603, p. 116 d'apr. König, p. 27); 1640 bananier (P.-J. Bouton, Relation de l'establissement des François depuis l'an 1635 en l'isle de la Martinique dans A. Weil, R. Philol. fr., t. 45, p. 6 : Les bananiers sont de la hauteur de quinze ou vingt pieds, ont le tronc toujours verd). Dér. de banane*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 115.
BBG. − Arv. 1963, p. 85. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 217.