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BALNÉATION, subst. fém.
MÉD., MÉD. VÉTÉR. Action de prendre ou de donner les bains selon des prescriptions médicales; spéc. ,,immersion et séjour plus ou moins prolongé du corps ou d'une partie du corps dans un milieu quelconque autre que l'atmosphère`` (Garnier-Del. 1958) :
1. ... l'air lumineux et brûlant éveillait des idées d'indolence et de rafraîchissement. Il remplissait nos chambres, à ma mère et à moi, selon leur exposition, à des températures inégales, comme des chambres de balnéation. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 994.
2. Pour lutter contre les inconvénients des réactions fébriles, il faut avoir recours à la balnéation, tiède ou froide. G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,1926, p. 192.
3. Si la gale n'est pas généralisée, on a des chances d'en venir à bout. (...). Le traitement de choix reste la balnéation gazeuse d'anhydride sulfureux (...) par passage des chevaux dans les chambres à sulfuration. E. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 140.
Rem. Sens noté par l'ensemble des dict. gén. à partir du Lar. 19e, à l'exclusion des dict. de l'Ac. et de Rob.
Prononc. : [balneasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. xves. balneacion « action de baigner » (Règles de la seconde rhétorique, 1902, p. 50 : Balneacion est chose qui vault autant a dire que baignerie), attest. isolée, repris en méd. au xixes. (Littré-Robin : Balnéation [...] Administration des bains en général, et en particulier sous tel ou tel mode). Empr. au lat. médiév. balneatio « action de se baigner » (ca 1000, Consuetudines Trev. 41, p. 37, 7 dans Mittellat, W. s.v., 1327, 23); terme de méd. au xiiies. (Thaddaeus Florentinus, Cons., 49, 317, ibid., 1327 29). Fréq. abs. littér. : 1.