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BAISSIÈRE, subst. fém.
A.− Dépression qui retient l'eau de pluie dans une terre labourée :
1. La pluie tombait à verse. C'était vraiment pitié de la voir, pauvre boiteuse, le bord de sa bonne robe encroûtée de boue, enfoncer dans la vase jusqu'à la cheville et traîner sa jambe faible, comme une aile blessée, par les chemins glaiseux, sur les buttes, dans les baissières, partout. G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 258.
B.− [En parlant de vin, de cidre, de bière, etc.] Ce qui reste au fond d'un tonneau :
2. Ce qui reste de baissière ne sera pas perdu : les domestiques le boiront. H. Coulabin, Dict. des loc. pop. du bon pays de Rennes en Bretagne,1891.
Rem. 1. Il s'agit d'un terme essentiellement rural. 2. Au sens A il existe un synon. région. baisseur.
Prononc. : [bεsjε:ʀ]. Passy 1914 indique une demi-longueur pour la voyelle radicale. Étymol. et Hist. 1. 1160-74 « dépression de terrain » (Wace, Rom. de Rou, III, 531 dans Keller, p. 32a : En Corcers vint grant aleure Or oez quel mesaventure! En la bassiere volt veeir, Ne sai si il out de rien espeir) − 1457 (Lit remiss. ann. 1457 in Reg. 187 Chartoph. reg. ch. 291 dans Du Cange, s.v. baissa 2); 1838 agric. (Ac. Compl. 1842 : Baissière ... Enfoncement, dans une terre labourée, qui retient l'eau de la pluie). Rem. : attesté comme terme dial. (Jaub. t. 1 : Baissière ... Dépression dans un terrain, partie basse et souvent humide); 2. 1307 « vin du fond du tonneau », (Mobil. des Templ. du baill. de Caen, A.N. J 413, pièce 29 dans Gdf. Compl. : II. bessieres de vin et .I. de sidre). Dér. de baisser*; suff. -ière*. Fréq. abs. littér. : 1.