| ![]() ![]() ![]() ![]() BAISSER2, subst. masc. A.− [Correspond à l'emploi I A 1 du verbe] Moment où l'on baisse quelque chose. Le baisser du rideau : 1. Jupiter n'en finissait pas d'assembler le conseil des dieux pour lui soumettre la requête des maris trompés. Et toujours pas de Nana! On gardait donc Nana pour le baisser du rideau?
Zola, Nana,1880, p. 1107. B.− [Correspond à l'emploi III A et B 1] Moment où quelque chose baisse. (Vers) le baisser, au baisser du soleil, du jour : 2. Vers le baisser du soleil, la sœur d'Outougamiz se retira à l'entrée d'une grotte...
Chateaubriand, Les Natchez,1826, p. 393. 3. Cela dure longtemps, l'hospitalité forcée de ce dieu [un Bouddha], − et c'est infiniment triste, dans le mystère de dessous bois, au baisser du jour.
Loti, Un Pèlerin d'Angkor,1912, p. 79. PRONONC. : [bεse] ou [bese]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1404 baissier « action de descendre (le cours d'une rivière) » (Aveu du péage de Lais, fol. du vol. des Comm., ap. Le Clerc de Douy, t. I, fo47 ro, Arch. Loiret dans Gdf. : [...] de toutes autres manieres de denrees, marchandises et choses quelsconques passant et repassant par le dit peaige tant du paier comme du baissier en ladite riviere par les fins et metes du dit peage); cf. baisser1I A 1 rem.; 1606 « action d'abaisser » (Nicot : Au baisser des lances).
Substantivation du verbe baisser1*. BBG. − Gottsch. Redens. 1930, passim. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 355. |