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BACHELLERIE, BACHÈLERIE, subst. fém.
FÉODALITÉ
A.− Dignité de bachelier; ordre des bacheliers.
Rem. Dans l'ex. suiv. le mot désigne l'ensemble de ceux qui ont obtenu le grade de bachelier (cf. bachelier II A) :
Mon oncle Joseph, (...) est un paysan qui s'est fait ouvrier. (...) Il est compagnon du devoir, (...) et il m'emmène quelquefois chez la Mère des menuisiers. (...) « Jacques, est-ce que tu t'amuses mieux avec ces « messieurs de la bachellerie » qu'avec nous? (...) Il appelle « messieurs de la bachellerie », les instituteurs, (...). J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Enfant, 1879, p. 18.
B.− Manse ou réunion de plusieurs manses dont le propriétaire ou le fermier s'appelait bachelier*.
Rem. Selon Lar. 19eon dit aussi bachèle dans ce sens.
Orth. − Ac. Compl. 1842 écrit bachelerie (cf. aussi Littré qui mentionne cette forme s.v. bachelier). Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. admettent bachèlerie ou bachellerie. Lar. encyclop. enregistre d'une part bachèlerie ou bachellerie pour le terme de dr. féodal, d'autre part bachellerie pour désigner l'organisation de bacheliers et de bachelières qui, dans certaines provinces (Berry, Poitou, Vendée, etc.), présidait aux fêtes de l'année.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1155 « ensemble de jeunes chevaliers » (Wace, Brut, éd. Arnold, 6817-18 : Sempres fu la curt replenie De mult gente bachelerie), devenu terme hist.; b) 1566 « grade de bachelier » (H. Estienne, Apol. pour Her., ch. 32 [II, 178] ds Hug. : Leur marché de bastelerie [je di bachelerie] ou de doctorerie, ne porte point qu'ils se doivent amuser, au Grec ou a l'Hebrieu); d'où 1879 « ceux qui ont leur baccalauréat », supra ex.; 2. 1678 [1reéd.] dr. féod. « tenure » (La Roque, Traité de la Noblesse, p. 27 ds La Curne : il y avoit des terres de hautbert et banniere, comprises sous le nom de militiae, et de haubert : d'autres fiefs et terres nommées baculariae ou de bachelerie, dont il est parlé dans les coutumes d'Anjou et du Maine, et encore d'autres appelées vavassories; le vavasseur étant celui qui a des vassaux, mais dont la seigneurie dépend d'un autre seigneur). 1 dér. de bachelier*; suff. -erie* (p. anal. avec chevalerie*); 2 empr. au lat. médiév. baccalaria souvent synon. de vasseleria « fief d'un vassal inférieur » (d'apr. Du Cange) 882 (Tabularium Bellilocense in Lemovicibus Charta, 13 ds Du Cange).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.