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B.A. BA, subst. masc. sing.
Rudiment d'un savoir; élément premier d'une connaissance :
1. − Moi, dit Huchon, je crois que nous nous laissons dérouter par la prolixité même de l'oracle. Or, en principe, c'est le premier mot qui importe le plus. Le premier mot et aussi le second... Riboutté... Riboutté Joseph... Voilà le nœud du mystère. − Adressons-nous au spécialiste Lesueur, dit Broutier. Lesueur releva le défi. − Soit! Je puis bien vous mettre sous le nez ce qu'un enfant, qui posséderait le B-A BA de l'orchestration verbale, n'aurait manqué d'apercevoir. Romains, Les Copains,1913, p. 42.
2. − Je ne vous apprendrai sans doute rien en vous disant que je connais cette histoire depuis le b.a. ba. Mon cher père a une façon bien à lui de se cacher. C'est fait si discrètement que tous les échos des alentours m'en ont rebattu les oreilles. Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire?1934, p. 452.
PRONONC. ET ORTH. : [beɑbɑ] (seule transcr. mod. ds Rob. Suppl. 1970). Rob. Suppl. écrit b-a-ba avec traits d'union; autre graph. : b-a ba, qui avec b.a. ba semble la plus fréq. Il serait sans doute plus rationnel d'écrire b.a.-ba, car il s'agit d'une espèce de redoublement où 2 mêmes séquences alphabétiques se suivent (mais avec une prononc. différente) pour ne former qu'un seul mot.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1870 subst. (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan, 1870, p. 62). De l'épellation B.A. BA dans l'apprentissage de la lecture.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 11.