Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans Littré : bè-ki-llon, ll mouillées, et non bè-ki-yon. Gattel 1841 transcrit également [λ] mouillé. Land. 1834 et Besch. 1845 transcrivent yod. Comparer becquillon (terme de fauconn.) avec béquillon (petite béquille). Pour le terme de fauconn. la forme la mieux attestée est becquillon, influencée par bec; béquillon²est rattaché pour la graph. à béquille, dont il dérive; cette même graph. l'emporte pour les emplois techn. de béquillon², le lien avec bec n'étant plus aussi nettement senti. Inversement l'homonymie et le sentiment confus d'un minimum de sémantisme commun expliquent les échanges de graph. entre les 2 mots, au demeurant plus parlés qu'écrits. Étymol. et Hist. 1. 1768 technol. (Encyclop. t. 27 Ardoiserie de la Meuse, planche 5, p. 5 b : Il est à califourchon sur une espece de treteau appellé cheval; la tête de ce cheval est traversée [...] par une espece de petite planche qui se nomme béquillon), attest. isolée; 2. 1791 « courte béquille pour s'appuyer en marchant » d'apr. FEW t. 1, p. 306a; 1863 (Littré : Béquillon [...] Petite béquille sur laquelle on s'appuie avec la main); spéc. agric. a) 1782 (Abbé Rozier, Dict. universel d'agric., Paris, t. 2, p. 201, s.v. béquiller : on donne au blé qui est en terre, deux petits labours, avec l'instrument appelé béquille ou béquillon); b) 1791 (Encyclop. méthod., Agric., t. 2, p. 124 : Béquillon. Quelques jardiniers donnent le nom de béquillons aux baguettes avec lesquelles ils appuient les anémones et autres petites fleurs). Dér. de béquille* étymol. 1 et 2; suff. -on¹*.