| ![]() ![]() ![]() ![]() BÂTISSAGE2, subst. masc. Vx. Action de bâtir (cf. Besch. 1845, Chesn. 1857, DG, Rob.).− Spéc. CHAPELLERIE. ,,Action de façonner le feutre des chapeaux. ``(Guérin 1892) ,,Le bâtissage est le premier degré du feutrage`` (Guérin1892).Le bâtissage du feutre sur le bassin (Rob.). Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. 2. La machine assurant le bâtissage ou bastissage se nomme la bastisseuse (cf. J. Coulon, Technol. gén. pour la modiste, 1951, p. 17). Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans DG : ba-ti-saj'. À côté de la forme la plus répandue bâtissage, on relève une forme concurrente bastissage (cf. Ac. Compl. 1842; Nouv. Lar. ill.; J. Coulon, op. cit.; Lar. encyclop.). Étymol. et Hist. 1. a) 1538 batissage « formation (de l'homme) » (Est. : le batissage de l'homme) − 1660, Oudin, Trésor des deux lang. espagnolle et françoise; b) 1753 bastissage (Encyclop. t. 3, s.v. chapeau, p. 165 : Toutes ces opérations tendent à augmenter peu-à-peu la consistence; ce marcher des capades est le commencement de ce qu'on appelle le bastissage); 1863 bâtissage « id. » (Littré); 2. 1845 (Besch. : Bâtissage [...] Action de bâtir). Dér. du rad. du part. prés. de bâtir (v. étymol. bâtir1et bâtir2); suff. -age*. |