| ![]() ![]() ![]() ![]() AVOUÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de avouer*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'un inanimé abstr.] Qui est reconnu vrai. 1. Qui est reconnu vrai, comme tel. Anton. inavoué. a) Par la conscience : 1. Ce que la plupart des hommes prennent en eux pour un courant, pour un perpétuel écoulement d'états de conscience, ce ne sont que remous autour des mêmes obstacles avoués ou secrets, connus ou ignorés d'eux-mêmes.
Mauriac, Journal 1,1934, p. 70. b) Qui est reconnu vrai et est déclaré : 2. Ce fut la partie avouée de sa réponse. L'autre, il la tut.
Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 428. 2. Véritable, conforme à sa nature, à sa définition : 3. ... nous n'avons cité ici que les auteurs de véritables fugues, de « fugues avouées », pourrions-nous dire.
V. d'Indy, Cours de composition musicale,t. 2, 1897-1900, p. 99. B.− [En parlant d'une pers. ou d'un inanimé abstr.] Qui est reconnu comme sien. 1. Ouvertement, officiellement reconnu, déclaré : 4. Le but avoué des Saint-Simoniens était de classer les hommes suivant leurs capacités, et leur but caché de réhabiliter la matière et de sanctifier la volupté.
Chênedollé, Journal,1833, p. 163. 2. Approuvé, confirmé. Anton. désavoué : 5. ... on parlait peu jusqu'à ces dernières années de psychologie sociale, mais la plupart des sociologues, disciples plus ou moins avoués de Mauss, faisaient une large part à l'interprétation psychique des phénomènes sociaux.
Hist. de la sc.,1957, p. 1588. STAT. − Fréq. abs. littér. : 927. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 405, b) 2 333; xxes. : a) 848, b) 987. |