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AVIVÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de aviver*.
II.− Emploi adj. Rend (plus) vif. Feu avivé, couleur avivée, bois avivé d'équerre (cf. Forest. 1946, s.v. bois) :
1. Ce qui arrêtait ces dames, c'était le spectacle prodigieux de la grande exposition de blanc (...) les galeries s'enfonçaient, dans une blancheur éclatante (...). On retrouvait le blanc des vitrines du dehors, mais avivé, colossal, brûlant d'un bout à l'autre de l'énorme vaisseau, avec la flambée blanche d'un incendie en plein feu. Zola, Au Bonheur des dames,1883, p. 768.
− Au fig. [En parlant d'un regard excité par la curiosité] :
2. Le DrPasquier souleva délicatement la cloche à fromage, la fit vibrer d'une chiquenaude pour en éprouver le cristal, considéra d'un œil avivé le plat qu'elle recouvrait et dit, avec un sourire qui faisait frémir ses belles moustaches félines... G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Cécile parmi nous, 1938, p. 18.
III.− Emploi subst., TECHNOL. Bois dont les arêtes ont été rendues vives. Synon. bois aligné, parallèle, déligné; bois débité en scierie (d'apr. Rob. Suppl. 1970).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 74.
BBG. − Forest. 1946.