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AUTO(-)INTOXICATION,(AUTO INTOXICATION, AUTO-INTOXICATION) subst. fém.
BIOL., MÉD. Intoxication générale de l'organisme par lui-même, lorsqu'il élimine mal les toxines :
1. Nous savons que les reins se chargent d'éliminer l'urine qui filtre à travers leurs glomérules, ainsi que tous les poisons et les toxines, ingérés ou fabriqués par l'organisme. Le blocage de ces filtres entraîne la mort rapide par auto-intoxication, ou par urémie. E. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 113.
Au fig. :
2. Le ressentiment est très bien défini par Scheler comme une auto-intoxication, la sécrétion néfaste, en vase clos, d'une impuissance prolongée. La révolte au contraire fracture l'être et l'aide à déborder. Elle libère des flots qui, de stagnants, deviennent furieux. Scheler lui-même met l'accent sur l'aspect passif du ressentiment, en remarquant la grande place qu'il tient dans la psychologie des femmes, vouées au désir et à la possession. À la source de la révolte, il y a au contraire un principe d'activité surabondante et d'énergie. Camus, L'Homme révolté,1951, p. 30.
Rem. 1. Selon Méd. Biol. t. 1 1970, on dit aussi autotoxicose, autotoxémie, nosotoxicose. 2. 1reattest. 1887 (Bouchard, Leçons sur les auto-intoxications dans les maladies ds Lar. 19eSuppl. 1890); composé de intoxication* et de l'élément préf. auto-1*.
PRONONC. : [ɔtɔ ε ̃tɔksikasjɔ ̃] ou [otɔ-]. Cf. auto-1.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar méd. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mont. 1967. − Pomm. 1969. − Porot 1960.