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AUSCULTEUR, AUSCULTATEUR, subst. masc.
A.− MÉD. Médecin qui ausculte (cf. Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965) :
1. Des infirmières et des actrices, les spécialistes du son et ceux des poumons, des tragédiens et des morticoles, des littérateurs et des ausculteurs vivaient, ou plus exactement dormaient ainsi côte à côte, depuis plusieurs semaines. Morand, La France-la-Doulce,1934, p. 124.
Rem. Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. signalent une possibilité d'emploi adjectif.
B.− Au fig., littér., rare. (Personne) qui ausculte, examine attentivement :
2. Être le psychologue et l'ausculteur de l'eau, Étudier ce cœur de l'eau si transitoire, Ce cœur de l'eau souvent malade et sans mémoire. Rodenbach, Le Règne du silence,Le Cœur de l'eau, 1891, p. 41.
3. C'était une manière de puritain sec, harnaché de certitudes, méticuleux et auscultateur. Extérieurement, il tenait à la fois du blaireau et de l'estimateur d'une succursale de mont-de-piété, dans un quartier pauvre. Quand on lui disait bonjour, il avait toujours l'air de recevoir un nantissement et sa réponse ressemblait à l'évaluation d'un expert. Bloy, Histoires désobligeantes,1894, p. 63.
Rem. 1reattest. 1866 ausculteur (Lar. 19e), auscultateur (Ibid., s.v. auscultation); dér. du rad. de ausculter*, étymol. 2, suff. -eur2* et -ateur*.
PRONONC. ET ORTH. − Seule transcr. ds Littré : ô-skul-ta-teur. Lar. 19eemploie la forme ausculteur. Cf. aussi Nouv. Lar. ill. qui, s.v. auscultateur, renvoie à ausculteur où il signale : ,,On dit aussi auscultateur.`` Littré, Guérin 1892 ainsi que Quillet 1965 enregistrent auscultateur. Lar. encyclop. donne le terme auscultateur, mais il désigne dans ce dict. un appareil de détection et non le médecin qui pratique l'auscultation.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.