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AUMÔNIÈRE, subst. fém.
A.− HABILLEMENT
1. Bourse que les hommes et les femmes du Moyen Âge portaient à la ceinture, pour y contenir, à l'origine, l'argent destiné aux pauvres :
1. ... Élisabeth s'avisa de détacher le ceinturon de son mari et se mit à fouiller dans l'aumônière qui y était attachée. Montalembert, Hist. de ste Élisabeth de Hongrie,1836, p. 124.
2. Dans un sens plus large et plus moderne, petit sac porté ou non à la ceinture, surtout par les femmes, contenant des objets d'utilité courante, ou destiné à recueillir de l'argent :
2. On quêtait en marchant; tout le monde donnait, et j'ai vu, raconte Maxime Du Camp, plus d'une pauvre femme faire le signe de la croix avec le sou qu'elle laissait tomber dans l'aumônière. Barrès, Mes cahiers,t. 5, 1906-07, p. 269.
P. métaph., lang. poét. et sentimentale. Aumônières pour amoureux. Les yeux, les lèvres :
3. Allons, la belle, ouvre les yeux, Aumônières pour amoureux, D'où coule en brillantes cascades Le menu billon des œillades; ... Les lèvres sont (...) Aumônières pour amoureux. X. Privas, La Chanson sentimentale,1906, p. 59.
B.− P. ext., AMEUBL. Au Moyen Âge, buffet, coffre contenant en particulier les provisions destinées aux pauvres (cf. Gay t. 1 1887, Nouv. Lar. ill.).
PRONONC. ET ORTH. − Cf. aumône et aumônier.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1176-1181 (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 1893 : et ceinturete, et aumosniere Qui fu d'une riche sainiere) − 1611, Cotgr.; à nouv. ds Trév. 1752-71; puis Ac. 1835. Dér. de aumône*; suff. -ière* (< -aria).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 36.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Cost. 1899. − Gay t. 1 1967 [1887]. − Laborde 1872 (s.v. aumosnière). − Leloir 1961. − Le Roux 1752. − Pierreh. 1926.