Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ATROPINE, subst. fém.
CHIM., MÉD. Alcaloïde naturel de certaines Solanacées (en partic. de l'atropa belladonna), incolore, inodore, très amer, à propriétés toxiques (provoquant à faible dose l'augmentation de la pression sanguine et de la chaleur animale, la dilatation de la pupille, des troubles de locomotion et de sensibilité, à forte dose le délire, le coma, la mort) et médicinales (utilisé comme sédatif, antisécrétoire, mydriatique, etc.). Collyre, pilule d'atropine :
1. La dilatation de la pupille était vraisemblablement due, selon lui, à l'emploi inconsidéré de la belladone ou de l'atropine; M. Haviland avait dû recourir, ..., au sulfate chlorhydrate d'atropine; ... A. France, Jocaste,1879, p. 70.
2. On peut enfin citer comme caractère biochimique de la famille des Solanées la présence d'alcaloïdes (atropine...) dans une partie de leurs tissus... La Belladone (Atropa Belladonna) a une corolle en cloche, une baie noire vénéneuse surtout par l'atropine qu'elle contient. L. Plantefol, Cours de bot. et de biol. végétale,t. 2, 1931, p. 423.
DÉR.
Atropinisé, ée, adj.Soumis à l'action de l'atropine. (1875, Vulpian, Le Progrès médical, p. 186 ds Littré Suppl. 1884 [1877] : un chien atropinisé; part. passé adjectivé du verbe atropiniser*, dér. de atropine*, suff. -iser*).
PRONONC. : [atʀ ɔpin]. Atropinisé. Seule transcription ds Littré : a-tro-pi-ni-zé, fém. zée.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1836 (Land.). Dér. du rad. de atropa*; suff. -ine*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bouillet 1859. − Chesn. 1857. − Divin. 1964. − Duval 1959. − Fromh.-King 1968. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Grand. 1962. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Piéron 1963. − Privat-Foc. 1870. − Uv.-Chapman 1956.