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ASSUREUR, subst. masc.
A.− Rare. Celui qui affirme :
1. C'est un Assureur de faits plus absurdes les uns que les autres. Assureur de nos revers, il garde le silence lors de nos victoires. Qui vient de loin, se fait Assureur de mensonges; mais il ne tarde pas à recevoir un démenti. Voyez les contradictions sur l'Égypte; tous, comme Paul Lucas, avaient vu, et nul aujourd'hui n'a vu. Plaisans Assureurs, permettez-nous de rire un peu de vos Assuremens. S. Mercier, Néologie,t. 1, 1801, p. 55.
B.− Usuel, DR. Partenaire de l'assuré, auquel il promet la garantie dans le contrat d'assurance. Assureur agréé (d'une compagnie). P. méton. Compagnie d'assurances :
2. − Et à moi, que me reste-t-il? À solliciter une place d'assureur, n'est-ce pas? Avec vos relations et mon nom, je réussirai peut-être. « Le comte Michel de Meximieu, sous-inspecteur d'assurances. » Cela fera très bien, n'est-ce pas? R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 150.
Rem. Un ex. fém. unique, au fig. :
3. G. de Molinari estime, tout comme Combes, qu'il faut avoir recours à la religion, qui promet aux hommes une récompense dans l'autre monde et qui est ainsi « l'assureuse de la justice... C'est la religion qui, dans l'enfance de l'humanité, a élevé l'édifice de la morale; c'est elle qui le soutient et qui peut seule le soutenir. » Sorel, Réflexions sur la violence,1908, p. 336.
Assureur-conseil. ,,Personne faisant profession de guider la clientèle en vue du choix d'une assurance propre à couvrir le plus judicieusement un risque quelconque`` (Mét. 1955) :
4. − Téléphonez tout de suite à l'assureur-conseil. Demandez Luterod et dites-lui que j'emporte à Butry, ce soir, deux Matisse − La femme au zèbre et La naissance du printemps − mon grand Fantin-Latour, le portrait de Pelletan et le Toulouse-Lautrec du Bal Tabarin. Je veux être couvert, à compter de six heures trente, pour exactement six cent mille. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 21.
Assureur de fraude (cf. assurance ex. 5).
Arg. Sorte de voleur spécialiste du vol à la prime d'assurance consistant à toucher, comme prime de courtage, le semestre versé par la dupe (cf. Hogier-Grison, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on flibuste, 1887, p. 171; Hogier-Grison, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on vole, 1887, et G. Esnault, [Commentaire des Hommes de proie (Hogier-Grison) lors du dépouillement I. G. L. F.], 1947).
C.− ALPINISME. ,,Alpiniste qui en assure un autre dans une cordée`` (Rob. Suppl. 1970).
PRONONC. : [asyʀ œ:ʀ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1550 « celui qui garantit contre certains risques par un contrat d'assurance » (Archives départementales, Bordeaux in Bronnen tot de Geschiedenis van den handel met Frankrijk, éd. Sneller and Unger, I, 421 ds Barb. Misc. t. 5, p. 329 : Jacobs Jaquemine et Jehan Baptiste Gondi et Bernardi Calvacanti, marchans negociens en ceste ville d'Envers comme asseureurs de certaines marchandises, de garences, sieu et aultres, chargees sur le navire appellé le Griffon). Dér. de assurer*; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 13.
BBG. − Barb. Misc. 23 1938-43, p. 328. − Bél. 1957. − Canada 1930. − Cap. 1936. − Dul. 1968. − Jal 1848. − Krings 1961, p. 201, 218, 221, 233. − Lemeunier 1969. − Mét. 1955. − Will. 1831.