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ASSOURDISSANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de assourdir*.
II.− Emploi adj. [Gén. en parlant d'un bruit de grande intensité] Qui assourdit, empêche de percevoir d'autres bruits. Un vacarme assourdissant :
1. Le coup sonna comme une détonation de fusil, et voilà qu'à ce bruit d'explosion répondit, du haut en bas de ma demeure, un formidable tumulte. Ce fut si subit, si terrible, si assourdissant que je reculai de quelques pas, et que, bien que le sentant toujours inutile, je tirai de sa gaine mon revolver. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Qui sait? 1890, p. 1190.
2. ... les moindres incidents du voyage soulevaient des huées, des cris et des rires assourdissants : ... Zola, La Débâcle,1892, p. 45.
3. En effet, tout d'un coup, derrière notre dos, éclate le fracas net, strident, assourdissant du 75. Ça crépite sans arrêt. Barbusse, Le Feu,1916, p. 231.
SYNT. Bruit assourdissant; tapage assourdissant de scies, de marteaux et de cognées (Hugo, Le Rhin, 1842, p. 67).
P. anal. [En parlant d'un inanimé abstr. désignant l'état physique d'une pers., une conversation, etc.] Qui fatigue, assomme :
4. Le dîner, comme tous ceux où le nombre des convives excède celui des muses, où l'on est par conséquent exposé à se trouver à table entre deux personnes que l'on rencontre pour la première fois, où la conversation ne peut-être générale sans être assourdissante ou incommode; le dîner, dis-je, fut triste et ennuyeux. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 132.
5. Je suis heureux d'apprendre que tu reviens à la poésie et même que tu travailles, au sortir de l'atelier, malgré l'assourdissante fatigue. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 65.
PRONONC. : [asuʀdisɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t].
STAT. − Fréq. abs. littér. : 199.